Suède

IMY (autorité suédoise)

En Suède, la Cour suprême encadre la transmission des jugements pénaux à la presse ou à des tiers

L’autorité suédoise, IMY, a aujourd’hui publié une annonce selon laquelle la Cour suprême a rendu des décisions dans deux affaires concernant la divulgation de jugements pénaux à une agence de presse et à une entreprise de vérification des antécédents. Ces décisions portent sur la relation entre la protection constitutionnelle suédoise et le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne.

Dans sa décision, la Cour suprême note que les activités de l’agence de presse sont couvertes par la protection constitutionnelle et que l’on peut considérer que le législateur a voulu que le règlement européen sur la protection des données ne s’applique pas du tout au domaine protégé par la Constitution. Une telle disposition signifie que les condamnations pénales doivent être divulguées, même lorsque la demande porte sur un grand nombre de documents, et que les possibilités d’intervenir contre le traitement ultérieur sont très limitées. La Cour suprême a estimé qu’un tel système ne pouvait être considéré comme compatible avec le RGPD et a donc interprété le droit de manière à le rendre compatible.

* La première affaire concerne une agence de presse qui a demandé l’accès à un grand nombre de jugements et d’autres documents pénaux auprès de la cour d’appel. La Cour suprême ayant constaté que les journalistes étaient soumis au secret, elle a estimé que les agences de presse pouvaient utiliser les documents (avec les données personnelles qu’ils contiennent) afin de créer des textes d’information ou du matériel d’information. Néanmoins, les agences de presse ne devraient pas partager les documents « bruts » avec des tiers, les données personnelles non utiles à la liberté de l’information ne devant pas être consultées par autrui.

* La deuxième affaire concernait une entreprise fournissant des informations pour les vérifications d’antécédents, qui menait également dans une certaine mesure des activités journalistiques. L’issue de cette affaire a été la même que pour la première.

— Nous accueillons favorablement ces deux décisions de la Cour suprême. Elles renforcent la protection de la vie privée et apportent de la clarté à une question débattue depuis longtemps, déclare Eric Leijonram, directeur général de l’Autorité suédoise de protection des données (IMY).

Disponible (en suédois) sur: imy.se
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

IMY (autorité suédoise)

IMY et quatre banques participent à un projet visant à réduire le blanchiment d’argent dans le cadre d’un « bac à sable réglementaire »

L’Autorité suédoise pour la protection de la vie privée (IMY) a lancé son quatrième projet d’innovation dans le bac à sable réglementaire. En collaboration avec SEB, Nordea, Swedbank et Handelsbanken, le projet examinera les possibilités d’accroître le partage d’informations entre les banques afin de renforcer la capacité à lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent. En effet, la police suédoise estime que le crime organisé, le blanchiment d’argent et la fraude coûtent à la société suédoise entre 100 et 150 milliards de couronnes suédoises par an). Dans le cadre d’un projet commun avec IMY, les quatre banques étudieront ainsi les possibilités d’accroître le partage d’informations entre elles afin de lutter plus efficacement contre la criminalité financière et de la réduire, sans compromettre les exigences de la législation en matière de protection des données.

Le projet a débuté la semaine dernière et les travaux aboutiront à un rapport public qui permettra à un plus grand nombre de personnes de s’informer. Le rapport sera publié au printemps 2025.

Disponible (en suédois) sur: imy.se
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

IMY (autorité suédoise)

IMY donne son avis sur les changements proposés aux règles de surveillance des caméras de police

En suède, à la suite d’une enquête commandée par le Ministère de la Justice, il a été proposé de donner à la police des possibilités accrues d’utiliser la surveillance par caméra et la technologie de reconnaissance faciale automatique (DS 2024:11), notamment s’agissant de la surveillance des routes ou encore s’agissant à des fins de maintien de l’ordre (au moyen d’identification biométrique à distance). L’Autorité suédoise (IMY) a publié ce jour ses commentaires concernant les propositions et souligne qu’une réglementation supplémentaire est nécessaire pour limiter l’atteinte à la vie privée afin que les propositions répondent à l’exigence de proportionnalité.

L’IMY estime qu’il est important de donner à la police de meilleures conditions pour lutter contre le crime organisé, tout en garantissant le droit à la vie privée. Dans son avis, l’IMY souligne que la proposition d’accroître les possibilités de surveillance par caméra risque de permettre une collecte générale de données sur les mouvements des individus dans tout le pays. IMY estime donc qu’une réglementation supplémentaire est nécessaire pour limiter ce risque.

« Nous pensons qu’il est possible de donner à la police de meilleures possibilités de surveillance par caméra, mais des mesures supplémentaires sont nécessaires pour protéger la vie privée. Nous estimons que la proposition actuelle ne répond pas à l’exigence d’un équilibre entre les intérêts des forces de l’ordre et la protection de la vie privée », déclare Jenny Bård, chef d’unité chez IMY.

S’agissant de la reconnaissance faciale automatique dans les lieux publics, l’autorité ajoute être d’accord avec l’évaluation du mémorandum selon laquelle des réglementations supplémentaires sont nécessaires pour protéger la vie privée et d’autres droits et libertés fondamentaux des individus . Ce n’est que lorsqu’il y aura des propositions pour de telles réglementations supplémentaires qu’il sera possible d’évaluer si la proposition remplit l’exigence de proportionnalité.

Disponible (en suédois) sur: imy.se
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

AP (autorité néerlandaise)

Les organisations informent insuffisamment les victimes de violations de données, l’AP donne des conseils.

Les personnes victimes d’une violation de données reçoivent souvent des informations insuffisantes de la part de l’organisation concernée. Cela fait que les victimes ne sont pas suffisamment conscientes du risque d’utilisation abusive de leurs données personnelles. Elles ne savent pas non plus ce qu’elles peuvent faire pour réduire les risques, par exemple, de fraude en ligne. C’est ce que met en garde l’Autorité de protection des données (AP) suite à une enquête sur les plus grandes violations de données de 2023.

Plus précisément, l’AP a répertorié plus de 50 des plus grandes violations de données de 2023 dans le cadre de l’enquête. Les données de quelque 10 millions de personnes ont été affectées par ces fuites, qui ont été principalement causées par des cyberattaques. Elle estime que les organisations sont souvent beaucoup trop lentes à envoyer leurs avertissements (plus de 3 semaines en moyenne), que près de la moitié des messages n’indiquent pas clairement ce qui s’est passé et quelles données ont été divulguées, et que plus de la moitié des messages ne sont pas non plus rédigés de manière suffisamment claire. En outre, les courriels d’avertissement manquent parfois d’un titre ou d’une introduction alarmants, avec le risque que le destinataire ne lise même pas le message.

Au cours de l’enquête, les organisations elles-mêmes ont exprimé des difficultés à réaliser des messages d’alertes satisfaisants. Pour aider les organisations aux Pays-Bas, l’AP propose des exemples concrets de textes pour les messages d’avertissement concernant les violations de données.

Disponible (en néerlandais) sur: autoriteitpersoonsgegevens.nl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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