Dernières actualités : données personnelles

Tietosuoja (autorité finlandaise)

Amende de 2,4 millions d’euros à l’encontre de la Poste finlandaise pour des lacunes en matière de protection des données dans le service MyPost

L’autorité en Finlande a aujourd’hui annoncé avoir  imposé une amende de 2,4 millions d’euros à Posti pour ses pratiques dans le service MyPost; le service créait automatiquement une boîte aux lettres électronique pour ses clients sans qu’ils en aient fait la demande et cela a été jugé illégal par l’autorité. Cette affaire a commencé par des plaintes concernant la transmission de lettres au service en ligne de la Poste (MyPost, donc)  sans le consentement du client. L’autorité a enquêté et a constaté que la boîte aux lettres électronique était reliée à un ensemble plus large de services, y compris la redirection du courrier et le service « Mon point de retrait ». Le client ne pouvait pas choisir d’utiliser ou non la boîte MyPost parce que les différents services étaient liés dans un seul contrat. De plus, la boîte aux lettres électronique ne pouvait être supprimée sans que les autres services ne le soient également.

« Le client a pu être surpris de constater qu’une boîte aux lettres électronique avait été créée pour lui, alors qu’il avait demandé un autre service. Une personne peut avoir reçu du courrier dans une boîte aux lettres électronique sans le savoir, ce qui peut entraîner des problèmes avec les factures, par exemple », explique Anu Talus, contrôleur de la protection des données.

Un certain nombre de reproches ont ainsi été formulés :
* Les données à caractère personnel ne peuvent être traitées sur le fondement de la base légale du contrat que si elles sont nécessaires à la réalisation de l’objectif principal du contrat. Or, l’autorité a estimé que la souscription à un service particulier ne peut pas exiger que les données à caractère personnel soient également utilisées à d’autres fins, c’est-à-dire pour les autres services.
* La Poste n’a pas informé ses clients de manière suffisamment claire sur l’activation de la boîte électronique. Pire, ils ont été induits en erreur : la Poste mentionnait qu’après l’introduction du service MyPost, ils pourraient encore recevoir des lettres par courrier papier uniquement s’ils le souhaitaient. En réalité, cette option n’était pas disponible.
* Le service MyPost comportait également des paramètres techniques qui ne répondaient pas aux exigences en matière de protection des données. Il s’agissait notamment d’une case à cocher activée automatiquement et d’une case pré-cochée.

Conséquence pour la Poste : une amende de 2,4 millions d’euros et une injonction de se mettre en conformité avec le RGPD. En réponse, la Poste a annoncé qu’elle allait corriger ces paramètres de manière à ce que la réception du courrier uniquement par voie électronique ne soit plus présélectionnée. Selon la Poste, les clients pourront désormais choisir s’ils souhaitent recevoir des copies électroniques de leurs lettres papier dans leur boîte MyPost.

Disponible (en finlandais) sur: tietosuoja.fi
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

DPA (autorité grecque)

Un candidat député – médecin d’un hôpital public condamné à une amende pour avoir utilisé les données d’un patient à des fins de communication politique

L’autorité grecque a publié une décision par laquelle elle a condamné un candidat député exerçant comme médecin d’un hôpital public à une amende de 15 000 euros pour avoir … réutilisé les données d’un patient à des fins politiques. Deux plaintes ont été déposées auprès de l’Autorité par des citoyens ayant reçu un message politique par SMS émanant d’un candidat député – médecin d’un hôpital public, dont le contenu semblait être en rapport avec le fait que les destinataires du message avaient été hospitalisés à l’hôpital où il travaillait, sans le connaître personnellement et sans avoir été informés ou avoir donné leur consentement à l’utilisation de leurs données à des fins de communication politique.

Parallèlement, au nom de l’Hôpital, un signalement d’incident de violation des données personnelles des patients a été déposé auprès de l’Autorité, suite à la plainte d’autres patients auprès de l’Hôpital pour avoir reçu le même message. L’enquête de l’Autorité de protection des données a permis de constater que :
* Le médecin en question avait eu un accès légitime aux dossiers médicaux dans le cadre de ses fonctions, mais avait quitté l’hôpital avant l’envoi des SMS. Cependant, il aurait pu extraire ces données avant son départ.
* Le médecin a nié avoir utilisé les informations des patients, affirmant avoir utilisé des listes de contacts personnels et des bases publiques. Il a spécifié que certains de ces contacts étaient des « amis personnels et connaissances », accumulés durant ses 36 années de carrière, y compris des anciens patients suivis à titre personnel​ Cependant, l’hôpital n’a pas pu démontrer qu’il n’avait pas exporté ces données, étant donné l’absence de contrôle spécifique sur l’accès aux dossiers patients, et notamment une journalisation des accès.

Les arguments du médecin n’ont néanmoins pas convaincu l’autorité, qui a considéré que le candidat député n’a pas réussi à justifier auprès de l’autorité la collecte et la conservation légales des numéros de téléphone des destinataires de son message électoral, et a omis d’informer les sujets concernant le traitement de leurs données à des fins de communication politique et de leur fournir un moyen d’exercer leurs droits conformément au RGPD. L’autorité lui a ainsi infligé une amende d’un montant total de 15 000 euros pour les violations de la légalité, de l’objectivité et de la transparence du traitement ainsi que de l’obligation de faciliter l’exercice des droits des sujets. Ces montants ont été déterminés en tenant compte de la gravité des infractions, notamment l’exploitation abusive de données sensibles issues de dossiers médicaux, ainsi que l’impact potentiel sur la vie privée des patients.
L’hôpital, de son côté, n’a pas été sanctionné malgré les faiblesses dans ses mesures de sécurité mises en évidence par l’affaire.

Disponible (en grec) sur: dpa.gr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

UODO (autorité polonaise)

Amende de 350 000 PLN pour une société vendant des portes anti-effraction pour … non-respect des règles de protection des données

Aujourd’hui, l’autorité polonaise a annoncé avoir infligé une amende de plus de 350 000 PLN (environ 80 000 euros) à une société vendant, entre autres, des portes anti-effraction, pour non-respect des règles de protection des données à caractère personnel. Cette affaire commence par une notification de violation : la base de données indique avoir été victime d’un ransomware et avoir perdu une base de données qui contenait notamment les données d’anciens employés et d’employés actuels : numéros PESEL [équivalent du NIR], cartes d’identité, noms et prénoms, noms des parents, dates de naissance, numéros de compte bancaire, adresses de résidence ou de séjour, e-mail et numéro de téléphone. Selon l’entreprise, son employé a désactivé son programme anti-virus, ce qui a permis l’attaque. Selon l’administrateur, l’incident a toutefois été de courte durée et l’entreprise a réussi à récupérer l’accès aux données. Il a également reconnu que le but de l’attaque n’était pas d’obtenir des données, mais de faire du chantage. Elle a donc estimé qu’il n’y avait pas de risque élevé de violation des droits ou des libertés des personnes.

Au cours de l’enquête qui a suivi cette notification, l’UODO constaté un certain nombre de manquements :
* Absence de mesures techniques et organisationnelles appropriées permettant de minimiser le risque pour les données;
* Absence de vérification que le sous-traitant fournit des garanties suffisantes pour mettre en œuvre les mesures techniques et organisationnelles appropriées ;
* Notification incomplète des personnes concernées, et absence d’information des employés (anciens ou actuels) de la société concernés ;
* Non respect du principe de responsabilité : le responsable du traitement n’a pas été en mesure de démontrer que les mesures mises en place étaient adaptées aux risques, car il n’avait pas examiné ces derniers.

Conséquence pour l’entreprise : une amende de 80 000 euros environ. L
L’UODO ne s’est cependant pas arrêtée là et a relevé la responsabilité des associés de la société civile à laquelle le responsable du traitement a confié le traitement des données. Il a souligné qu’ils n’ont pas aidé le responsable du traitement à respecter son obligation de mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles adéquates pour assurer la sécurité du traitement des données à caractère personnel.  Le sous-traitant a négligé au fil des ans d’informer l’administrateur des vulnérabilités présentes dans le logiciel du serveur (alors que l’une d’entre elles a été exploitée avec succès par les auteurs de l’action criminelle) et de la nécessité de mettre à niveau le système d’exploitation vers la dernière version possible, ou d’utiliser d’autres solutions logiques plus récentes. Elle se trouve alors également condamnée par l’UODO, mais à une amende plus légère (environ 2200 euros).

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

GPDP (autorité italienne)

L’autorité italienne donne à la plus grande banque italienne 20 jours pour informer ses clients de la violation des données qu’elle a subi

Dans un article publié ce jour, l’autorité italienne a annoncé avoir donné 20 jours à Intesa pour informer les clients concernés par la violation de leurs données personnelles et bancaires, survenue à la suite d’un accès indu de la part d’un employé de la banque aux données de plusieurs milliers de clients. L’Autorité considère, contrairement à l’évaluation de la banque, que la violation de données à caractère personnel présente un risque élevé pour les droits et libertés des personnes concernées, compte tenu de la nature de la violation, des catégories de données traitées, de la gravité et des conséquences qui pourraient en résulter (par exemple, divulgation d’informations concernant la situation financière, atteinte à la réputation).

L’autorité italienne note que, dans les premières communications envoyées par la Banque au Garante, l’ampleur de la violation n’avait pas été suffisamment mise en évidence, comme l’ont révélé par la suite tant les articles de presse que les commentaires fournis par la Banque elle-même. La Garante, qui se réserve le droit d’évaluer l’adéquation des mesures de sécurité adoptées dans le cadre d’une enquête en cours, a ainsi également ordonné à la Banque de fournir à l’Autorité, dans un délai de trente jours, un retour d’information suffisamment documenté sur les mesures prises pour mettre pleinement en œuvre les exigences.

[Ajout contextuel Portail RGPD: La presse note en particulier que les comptes de 3 500 clients d’Intesa Sanpaolo, y compris ceux de la Première ministre Giorgia Meloni et de l’ancien Premier ministre Mario Draghi, ont été potentiellement été compromis entre février 2022 et avril 2024 et ont été indument consultés par l’employé concerné. Normalement, les employés d’Intesa n’ont de visibilité que sur les clients dont ils ont besoin de voir les données pour exercer leurs fonctions. Néanmoins, du fait de sa fonction, l’employé concerné avait accès à de très nombreuses données, et en a profité.]

Disponible (en italien) sur: gpdp.it
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

PIPC (autorité coréenne)

La PIPC sanctionne deux entreprises pour violation de leurs obligations en matière de sécurité

L’autorité de protection des données coréennes (Président Ko Hak-soo, ci-après « PIPC ») a tenu sa 18e réunion plénière le 4 novembre (lundi) et a décidé d’imposer une amende totale de 60,69 millions de wons (environ 40 000 euros) et une amende administrative de 10,8 millions de wons (soit environ 7 000 euros) à deux entreprises ayant violé les réglementations sur la protection des données personnelles.

La première est   » Salaryman Rich People Co »  qui exploite un service de vidéo en ligne lié à la finance et à l’immobilier. Cette société a écopé d’une amende de 51,10 millions de wons et amende administrative de 2,70 millions de wons pour avoir fait fuiter les données de près de 110 000 personnes. Les résultats de l’enquête menée à la suite de la violation ont révélé que la société exploitait un système permettant d’accéder à la base de données uniquement par un serveur intermédiaire, sans mettre en place de pare-feu, et n’a pas restreint l’adresse IP pouvant accéder au serveur intermédiaire. De plus, il a été confirmé que Salaryman Rich People Co. permettait un accès à la base de données  à partir d’une source externe sans moyen d’authentification supplémentaire, simplement avec un identifiant et un mot de passe, et qu’il n’y avait même pas de mot de passe défini pour le compte administrateur de la base de données.

La seconde est Parkcha Company Co., exploitant d’une plateforme de courtage pour la vente de voitures de location d’occasion. Cette fois, la société a écopé d’une amende de 9,59 millions de wons et amende administrative de 8,10 millions de wons. La société Co. Parkcha Company a subi une attaque par injection SQL de la part de hackers, entraînant la fuite de données personnelles de 4 004 membres, y compris des informations sensibles telles que le grade d’invalidité des membres. Les résultats de l’enquête ont montré que Co. Parkcha Company n’avait pas mis en place des dispositifs de sécurité tels que des pare-feu pour prévenir les accès illégaux de l’extérieur, et n’a pas mis en œuvre de procédure de validation des entrées pour prévenir les attaques par injection SQL, ce qui a conduit à la fuite de données personnelles. En outre, il a été établi que Co. Parkcha Company ne détruisait pas les données personnelles dont la période de conservation était écoulée et que des numéros de compte personnels étaient stockés sans cryptage. Il a également été confirmé que l’entreprise avait tardé à notifier la fuite de données personnelles.

Disponible (en coréen) sur: pipc.go.kr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

AEPD (autorité espagnole)

Espagne : 100 000 euros d’amende pour un transfert intra-groupe illicite

Ce vendredi 18 octobre, l’AEPD a publié une décision de sanction à l’encontre d’une société pour avoir réalisé un transfert de données personnelles intra-groupe sans base légale.
Le 13 avril 2023, un plaignant a déposé une réclamation auprès de l’Agence Espagnole de Protection des Données (AEPD) contre CURENERGÍA COMERCIALIZADOR DE ÚLTIMO RECURSO, S.A.U. pour avoir transmis ses données personnelles sans son consentement à une autre société appartenant au même groupe, Iberdrola Clientes.Le plaignant a indiqué avoir contacté Curenergía pour conclure un contrat d’électricité, mais ses données (y compris son NIF, IBAN, nom, adresse et autres) ont été utilisées pour établir un contrat avec Iberdrola Clientes, une société avec laquelle il n’avait jamais eu de relation commerciale.

L’enquête menée par l’AEPD a révélé qu’il y avait eu une erreur de la part de Curenergía dans la gestion du contrat avec le plaignant. En effet, le même centre d’appel était utilisé par les deux sociétés et, lors du traitement de la demande du plaignant, une confusion a entraîné l’envoi des données personnelles du plaignant à Iberdrola Clientes, ce qui a abouti à l’élaboration d’un contrat erroné. Curenergía a reconnu l’erreur et l’a rectifiée rapidement après que le plaignant a signalé le problème.

Néanmoins, l’AEPD a considéré que Curenergía avait enfreint l’article 6(1) du RGPD en traitant les données du plaignant sans base légale appropriée. L’autorité a infligé à Curenergía une amende de 100 000 €, avec possibilité de réduction en cas de paiement volontaire et de reconnaissance de responsabilité. Curenergía a choisi de payer l’amende réduite à 60 000 €.

Disponible (en espagnol) sur: aepd.es
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

ICO (autorité anglaise)

Deux entreprises condamnées à une amende totale de 150 000 livres sterling après avoir bombardé les gens de messages non sollicités proposant des services financiers et d’endettement

Ce jour, l’ICO a annoncé avoir condamné deux sociétés financières et de gestion de la dette basées à Manchester à une amende totale de 150 000 £ (environ 180 000 euros) pour avoir envoyé plus de 7,5 millions de messages texte de spam à des personnes. Quick Tax Claims Limited, une société spécialisée dans le remboursement des taxes PPI, et National Debt Advice Limited, un service de conseil en matière d’endettement, ont attiré l’attention de l’ICO pour la première fois en mai 2023, lorsqu’un certain nombre de plaintes ont été envoyées au service de signalement des messages de spam 7726.

* S’agissant de Quick Tax Claims Limited, une enquête plus large a révélé que la société avait envoyé 7 863 547 SMS illégaux au cours d’un mois, ce qui a donné lieu à 66 793 plaintes – 93 % d’entre elles indiquant qu’il n’y avait pas d’option d’exclusion. Au cours de l’enquête, l’ICO a également découvert que l’entreprise avait acheté des informations personnelles à des fournisseurs tiers qui n’avaient pas obtenu de consentement valable. Nous avons donc infligé à Quick Tax Claims Limited une amende de 120 000 livres sterling (soit environ 145 000 euros)

* National Debt Advice Limited, quant a elle, n’a envoyé « que » 129 902 messages textuels non sollicités, ce qui a donné lieu à 4 033 plaintes. L’enquête, qui a duré plusieurs mois en raison du manque de coopération de National Debt Advice Limited, a révélé que l’entreprise avait également acheté des informations personnelles à des fournisseurs tiers, y compris des données relatives à des refus de prêts, ce qui signifie que les SMS ont été envoyés à des personnes dont la demande de prêt avait déjà été refusée. Ils n’ont pas non plus procédé à des vérifications appropriées du consentement, ce qui nous a amenés à leur infliger une amende de 30 000 livres sterling (soit environ 36 000 euros).

Disponible (en anglais) sur: ico.org.uk
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

DPA (autorité grecque)

30.000 euros d’amende pour violation du droit d’accès aux appels téléphoniques enregistrés des numéros d’urgence

L’autorité a aujourd’hui annoncé avoir examiné les plaintes de deux citoyens concernant la violation de leur droit d’accès à l’enregistrement de leurs appels téléphoniques au centre d’appel des services médicaux d’urgence (911), conformément à l’article 15 du GDPR. L’examen de l’affaire a révélé qu’en règle générale, EKAB ne fournit pas de copies des appels enregistrés aux motifs qu’il n’identifieraient pas les appelants et qu’il ne serait pas possible de les identifier en tant que personnes concernées. En outre, il a été constaté qu’aucune information concernant les personnes concernées n’était affichée sur le site web du CEPD, conformément au principe de transparence.

Ayant établi que les personnes ayant appelé le 911 sont des personnes physiques identifiables au sens du GDPR, la décision a imposé une amende de 20 000 euros au service d’ambulance pour la violation des droits des plaignants, ainsi qu’une amende de 10 000 euros pour la violation du principe de transparence. La décision a imposé une amende de 20 000 euros au service pour violation des droits des plaignants, ainsi qu’une amende de 10 000 euros pour la violation du principe de transparence, tout en ordonnant de satisfaire les droits revendiqués et de modifier la politique suivie afin que l’exercice du droit d’accès aux appels enregistrés au 911 ne soit pas empêché à l’avance de manière générale, mais que la possibilité d’identifier le demandeur en question soit examinée au cas par cas.

Disponible (en grec) sur: dpa.gr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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