Dernières actualités : données personnelles

L’Usine digitale

Cyberattaque contre Free : La justice ordonne à Telegram de révéler l’identité du pirate

Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné à la messagerie Telegram de révéler l’identité du pirate informatique à l’origine d’une demande de rançon à Free, après une cyberattaque ayant provoqué le vol des données de 19,2 millions de clients. L’application doit alors fournir “tous les éléments permettant d’identifier la personne”, soit son identité civile, les adresses IP recueillies et le numéro de téléphone utilisé pour la création du compte. D’après Free et Free Mobile, un cybercriminel dénommé “[Z] [L]” a adressé trois messages le 21 octobre sur la plateforme interne dédiée à la protection des données personnelles, ainsi qu’un quatrième au “président du groupe Iliad” (Xavier Niel) via Telegram. Le pirate informatique affirmait alors avoir les données en sa possession, menaçait de “les utiliser frauduleusement” et exigeait une rançon de 10 millions d’euros en cryptomonnaies.

Disponible sur: usine-digitale.fr

NOYB – None of your business

La Cour fédérale allemande réalise un virement de jurisprudence en matière d’indemnisation des préjudices en lien avec le RGPD

Dans un arrêt de principe d’hier, la Cour fédérale de justice a jugé que la simple perte de contrôle de ses propres données personnelles peut constituer un préjudice indemnisable au titre du RGPD, à condition que ce préjudice soit dû à une violation du Règlement. Ce faisant, la Cour suprême allemande a décidé de suivre la jurisprudence de la CJUE (voir C-200/23) alors qu’elle y était jusqu’à présent plutôt hostile (comme le décrit NOYB dans l’article). D’autres préjudices, tels que l’utilisation abusive des données ou d’autres conséquences négatives, ne sont pas nécessaires pour accorder des dommages-intérêts aux personnes concernées en vertu du GDPR. Même si la Cour fédérale allemande traitait spécifiquement d’une violation de données sur Facebook, les déclarations contenues dans l’arrêt peuvent probablement s’appliquer à d’autres scénarios dans lesquels les personnes concernées sont illégalement privées du contrôle de leur vie privée.

Dans son article, NOYB se félicite ainsi de la décision importante rendue hier par la Cour fédérale de justice allemande dans une affaire concernant Facebook.
Bundesgerichtshof Deutschland

Disponible sur: noyb.eu

DPA (autorité grecque)

Le Service national de renseignement (EYP) condamné pour avoir transmis les données de son employée à un autre service… un jour avant la publication de la loi le permettant

Une ancienne employée de l’Agence Nationale de Renseignement (EYP) a déposé une plainte pour une transmission illégale de ses données personnelles par l’EYP à d’autres autorités publiques. En effet, le 15 décembre 2021,  un jour avant l’entrée en vigueur de la loi autorisant ce type de collaboration interinstitutionnelle, l’EYP a transmis les informations personnelles de l’employée, y compris son nom complet, son titre professionnel et ses diplômes académiques, au Ministère de la Protection des Citoyens et au chef de la police nationale.

L’enquête de l’autorité a permis de montrer que l’employée n’a pas été informée au préalable de la transmission de ses données, et qu’aucun consentement ne lui a été demandé. L’autorité a constaté que la publication de la loi au journal officiel a eu lieu un jour plus tard, à savoir le 16 décembre. Ce transfert a été justifié par l’EYP comme une anticipation des nouvelles dispositions légales. mais cela n’a pas convaincu l’autorité. Celle-ci a en effet reproché à l’EYP d’avoir transmis les données en violation des principes de légalité, d’objectivité et de transparence, dans la mesure où la base juridique pour le transfert en question n’existait pas encore et que la plaignante n’en avait pas été informé.

En conséquence, l’autorité de protection des données a infligé une amende totale de 5 000 € à l’Agence Nationale de Renseignement (EYP) en raison de plusieurs infractions au RGPD dans le cadre de la transmission illégalé de données de l’employée plaignante. Cette amende est répartie de la manière suivante :
* 4 000 € pour la violation de l’article 5(1)(a) du RGPD, relatif aux principes de légalité, transparence et objectivité, que l’EYP n’a pas respectés en procédant à la transmission de données sans base légale valide.
* 1 000 € pour la violation de l’article 13 du RGPD, en raison du défaut d’information de l’employée concernant le transfert de ses données personnelles vers d’autres autorités.

Disponible (en grec) sur: dpa.gr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Traitement d’antécédents judiciaires : la CNIL rappelle à l’ordre deux ministères

Le traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) est un fichier de police judiciaire recensant des informations relatives aux victimes d’infractions et aux personnes mises en cause et prévenues dans le cadre d’enquêtes pénales. Outre l’infraction en cause, il contient des données en lien avec l’identité des personnes, mises en cause et victimes, notamment les informations sur leur état civil, leur adresse, leur profession ainsi que leur photographie.

Ce fichier est notamment utilisé dans le cadre d’enquêtes judiciaires pour la recherche des auteurs d’infractions, mais également dans le cadre d’enquêtes administratives, en vue de l’évaluation du risque ou de l’incompatibilité d’une personne avec certains emplois publics ou sensibles, ou encore pour l’examen de demandes d’obtention de la nationalité française. À l’issue d’une procédure de contrôle auprès des représentants des deux ministères et de plusieurs parquets de tribunaux judiciaires et de cours d’appel, la CNIL a relevé l’existence de plusieurs manquements en lien avec les conditions dans lesquelles sont traitées les données personnelles figurant dans le TAJ (données inexactes, absence d’information des personnes et refus d’exercice des droits, …).

En conséquence, la formation restreinte – organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions – a rappelé à l’ordre le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et le ministère de la Justice. En complément de ces sanctions qu’elle a souhaité rendre publiques, la formation restreinte a également enjoint aux ministères de se mettre en conformité avec la loi Informatique et Libertés.

Disponible sur: CNIL.fr

PIPC (autorité coréenne)

Le Comité de protection des données personnelles sanctionne Meta pour la collecte et l’utilisation d’informations sensibles sans base légale … mais pas que

Le 4 novembre, l’autorité de protection des données sud-coréenne (présidé par Ko Hak-soo, ci-après « PIPC ») a tenu sa 18e réunion plénière et a décidé d’imposer une amende administrative de 21,6 milliards de won (soit environ 15 millions d’euros) et une ordonnance corrective à Meta Platforms, Inc. (ci-après « Meta ») pour violation de la loi sur la protection des données personnelles. La PIPC a pris connaissance des faits selon lesquels Meta a collecté et utilisé des informations sensibles sans consentement, et a  décidé de lancer une enquête à ce sujet. Au cours de cette enquête, des plaintes ont été déposées au sujet du refus injustifié d’information concernant le traitement de données personnelles et des signalements de fuite de données due à des piratages, à la suite de quoi une seconde enquête a été lancée.

Les résultats des enquêtes menées par l’autorité coréenne montrent que :
1 – Meta a collecté des informations sensibles sans base légale, telles que les croyances religieuses et politiques, ainsi que la situation matrimoniale concernant les personnes de même sexe, d’environ 980,000 utilisateurs en Corée du Sud via leurs profils Facebook dans le passé. Ces informations ont été fournies à environ 4,000 annonceurs qui les ont utilisées. Plus précisément, des publicités liées à des thèmes sensibles (religions spécifiques, homosexualité, transgender, réfugiés nord-coréens, etc.) ont été créées en analysant les informations de comportement des utilisateurs, comme les pages « aimées » sur Facebook et les publicités cliquées.

En Corée du Sud, comme dans l’Union Européenne, la loi sur la protection des données considère les informations concernant les croyances, les opinions politiques, la vie sexuelle, etc., comme des informations sensibles qui doivent être strictement protégées et, en principe, leur traitement est limité. Il n’est possible de les traiter que dans des cas exceptionnels où un consentement distinct de la personne concernée a été obtenu ou en cas de base légale. Cependant, la PIPC a constaté que Meta a collecté ces informations sensibles et les a utilisées pour des services personnalisés sans obtenir de consentement distinct, et n’a pas mis en place de mesures supplémentaires de protection, même si ces pratiques étaient vaguement mentionnées dans sa politique de données.

La PIPC note cependant un bon point : Meta a cessé de collecter des informations sensibles à partir des profils (août 2021) et a détruit les thèmes publicitaires concernés (mars 2022), prenant ainsi des mesures correctives d’auto-initiation.

2- Meta a rejeté les demandes d’information des utilisateurs concernant le traitement de leurs données personnelles (durée de traitement des données personnelles, état de fourniture des données via la connexion Facebook, base de collecte d’informations sur les activités externes à Facebook et historique de consentement, etc.) en arguant, à tort, qu’elles ne faisaient pas partie des demandes d’accès selon la loi alors.

3- Meta aurait dû prendre des mesures de sécurité concernant des comptes et pages inactifs, telles que la suppression ou le blocage des pages / comptes.  Du fait de ce manquement, un hacker a pu soumettre une pièce d’identité falsifiée via la page de récupération de compte non utilisée pour demander la réinitialisation du mot de passe d’un autre compte. Meta a approuvé cette demande sans procéder à des vérifications adéquates de la pièce d’identité falsifiée, et les données personnelles de 10 utilisateurs coréens ont été fuitées.

Compte tenu de la nature et de la gravité de ces violations, la PIPC a décidé d’imposer à Meta une amende administrative et une sanction pour violation des réglementations de la loi concernant la limitation du traitement des informations sensibles, et a ordonné que Meta se mette en conformité. Enfin, la PIPC annonce qu’elle continuera de surveiller l’exécution des ordonnances de correction par Meta et s’efforcera d’assurer la protection des données personnelles de nos citoyens en appliquant la loi sans discrimination aux entreprises mondiales fournissant des services aux utilisateurs nationaux.

Disponible (en coréen) sur: pipc.go.kr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

ICO (autorité anglaise)

Déclaration sur le travail de l’ICO pour protéger les enfants en ligne

Emily Keaney, commissaire adjointe de l’ICO (politique réglementaire), a déclaré :
« Les enfants considèrent que le partage de leurs informations personnelles en ligne est nécessaire pour éviter l’exclusion sociale, selon notre nouvelle recherche. Notre étude Children’s Data Lives montre que, pour de nombreux enfants, leurs données sont la seule monnaie qu’ils possèdent et que le partage de leurs données personnelles est souvent considéré comme un échange nécessaire pour accéder aux applications et aux services qui les aident à se faire des amis et à rester en contact avec eux. Les jeunes ont déclaré ne pas savoir comment les entreprises collectent et utilisent leurs données et font généralement confiance aux « grandes entreprises ». L’étude a montré que la conception des plateformes peut exacerber ce manque de compréhension, ce qui fait qu’il est difficile pour les enfants de prendre des décisions éclairées en matière de protection de leur vie privée. ».

Bien que la plupart des entreprises contactées par l’ICO pour améliorer les pratiques de l’industrie se soient engagées volontairement avec nous en conséquence, l’autorité annonce avoir émis des « requêtes formelles d’information » à l’encontre de trois entreprises : Fruitlab, Frog et Imgur. Celles-ci sont désormais contraintes de fournir à l’ICO des détails sur la manière dont elles abordent des questions telles que la géolocalisation, les paramètres de confidentialité ou la garantie de l’âge. Frog et Imgur ont déjà répondu.

Enfin, l’ICO a annoncé qu’elle fournira d’autres mises à jour sur sa stratégie relative au code des enfants, notamment sur ce qu’elle appris dans le cadre de son appel à contribution et de sonengagement continu avec l’industrie.

Disponible (en anglais) sur: ico.org.uk
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Le Monde

Ledger, entreprise de cryptoactifs, sanctionnée par la CNIL pour insuffisance de protection des données

L’entreprise française de sécurisation de cryptoactifs Ledger a été sanctionnée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses clients, a annoncé, mercredi 23 octobre, le gendarme français de la protection des données personnelles à l’Agence France-Presse (AFP). D’après les médias The Big Whale et La Lettre, qui ont révélé l’information, le montant de l’amende infligée s’élève à 750 000 euros. La CNIL n’a pas confirmé ce montant, soulignant que cette sanction n’était « pas publique ».

Disponible (en anglais) sur: lemonde.fr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

DPC (autorité irlandaise)

La DPC inflige une amende de 310 millions d’euros à LinkedIn Ireland

La Commission irlandaise de protection des données (DPC) a annoncé aujourd’hui avoir condamné LinkedIn à une amende de 310 millions d’euros pour divers manquements aux règles en matière de licéité, de loyauté et de transparence.
 Cette enquête a été lancée par la DPC, dans son rôle d’autorité de contrôle principale pour LinkedIn, à la suite d’une plainte initialement déposée auprès de l’autorité française de protection des données.  L’enquête a porté sur le traitement par LinkedIn de données à caractère personnel à des fins d’analyse comportementale et de publicité ciblée des utilisateurs qui ont créé des profils LinkedIn (membres). La décision, prise par les commissaires à la protection des données, Dr Des Hogan et Dale Sunderland, et notifiée à LinkedIn le 22 octobre 2024, porte sur la licéité, la loyauté et la transparence de ce traitement.

En particulier, il est reproché à LinkedIn :
* de ne pas avoir valablement utilisé le consentement pour traiter les données de tiers relatives à ses membres à des fins d’analyse comportementale et de publicité ciblée, au motif que le consentement obtenu par LinkedIn n’était pas librement donné, suffisamment informé ou spécifique, ou non ambigu.
* de ne pas avoir valablement utilisé le fondement de l’intérêt légitime pour le traitement des données à caractère personnel de première partie de ses membres à des fins d’analyse comportementale et de publicité ciblée, ou des données de tiers à des fins d’analyse, étant donné que les intérêts de LinkedIn ont été supplantés par les intérêts et les droits et libertés fondamentaux des personnes concernées.
* de ne pas avoir valablement utilisé le fondement de nécessité contractuelle pour traiter les données de première partie de ses membres à des fins d’analyse comportementale et de publicité ciblée.
* de ne pas avoir correctement informé les personnes concernées concernant la base légale des traitements évoqués et de ne pas avoir respecté le principe de loyauté.

La décision comprend un blâme, une injonction à LinkedIn de mettre son traitement en conformité et des amendes administratives d’un montant total de 310 millions d’euros. La DPC a soumis un projet de décision au mécanisme de coopération du GDPR en juillet 2024, comme l’exige l’article 60 du GDPR. Aucune objection n’a été soulevée à l’encontre du projet de décision du CPD. Le CPD est reconnaissant de la coopération et de l’assistance de ses homologues des autorités de contrôle de l’UE/EEE dans cette affaire.

Graham Doyle, commissaire adjoint au DPC, a commenté cette décision : « La légalité du traitement est un aspect fondamental de la législation sur la protection des données et le traitement de données à caractère personnel sans base juridique appropriée constitue une violation claire et grave du droit fondamental de la personne concernée à la protection des données. Le DPC publiera la décision complète et d’autres informations connexes en temps voulu. »

[Mise à jour – ajout contextuel Portail-RGPD: Dans un communiqué publié le 25 octobre, l’association La Quadrature du Net, à l’origine de plusieurs plaintes contre des grosses entreprises, a exprimé sa satisfaction mais regrette qu’il ait fallu « plus de six ans à l’autorité irlandaise pour arriver à cette sanction. Cela n’est pas dû à une quelconque complexité de l’affaire mais à des dysfonctionnements structurels et à l’absence de volonté politique caractéristique de cette autorité. En effet, des associations dénoncent régulièrement son manque de moyens, sa proximité avec les entreprises, son refus de traiter certaines plaintes ou encore son manque de coopération avec les autres autorités européennes. L’Irish Council for Civil Liberties a ainsi publié l’année dernière un rapport pointant les manquements et l’inefficacité de la Data Protection Commission irlandaise » .]

Disponible (en anglais) sur: dataprotection.ie
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

PIPC (autorité coréenne)

Corée: l’autorité sanctionne deux entreprises pour manquement à leurs obligations en matière de sécurité

La Commission de protection des informations personnelles (président Ko Hak-soo, ci-après dénommée « Commission de protection des informations personnelles ») a tenu sa 17e réunion plénière le 23 octobre (mercredi) et a voté l’imposition d’un total de 123,17 millions KRW d’amendes (soit environ 83 000 euros) et de 10,8 millions KRW (soit environ 7000 euros) de pénalités à deux entreprises* qui ont violé la loi sur la protection des informations personnelles.

* La première est Neo Pharm, un  exploitant d’un site web de centre commercial en ligne vendant des produits cosmétiques, etc. L’enquête a révélé que le pirate informatique a accédé à la page de l’administrateur Web du centre commercial exploité par Neopharm grâce aux informations du compte de l’administrateur du centre commercial obtenues à l’avance et a volé les informations personnelles des 293 723 membres du centre commercial. En particulier, le pirate informatique a accédé à la page de l’administrateur Web du centre commercial plus de 750 fois sur une période d’environ deux semaines, du 23 août au 5 août, a consulté et téléchargé des informations sur les membres et a envoyé environ 440 000 messages illégaux.

* La seconde est Ilhak Ltd., il s’agit d’un centre commercial qui a a fait l’objet d’une attaque d’insertion SQL par un pirate informatique pendant deux jours à partir du 23 décembre 17, et des informations personnelles ont été divulguées. Le pirate informatique qui a divulgué des informations personnelles a également affiché les informations personnelles de 10 000 personnes sur le tableau d’affichage du centre commercial.

Dans les deux cas,  la PIPC a constaté des lacunes dans la gestion de la sécurité. Par exemple, Neopharm avait négligé la gestion des droits d’accès en n’accordant pas de comptes à chaque gestionnaire d’informations personnelles et en partageant les comptes entre les départements, et qu’elle avait tardé à notifier les utilisateurs dont les informations personnelles avaient fait l’objet d’une fuite

En conséquence, la PIPC a condamné les deux entreprises :
* Neopharm: une amende de 105,17 millions de KRW et une pénalité de 7,2 millions de KRW (soit environ 75 000 euros au total)
* Ilhak: une amende de 15,17 millions de KRW et une pénalité de 7,2 millions de KRW (soit environ 15 000 euros au total)

L’autorité a déclaré que les entreprises qui fournissent des services et traitent des informations personnelles par l’intermédiaire de sites web doivent régulièrement gérer les comptes des gestionnaires d’informations personnelles et vérifier les failles de sécurité lorsqu’elles exploitent des pages d’administrateur web liées aux bases de données des membres, et qu’elles doivent prêter une attention constante aux attaques de vulnérabilité web bien connues, telles que les attaques par injection SQL, et prendre les mesures de sécurité appropriées.

Disponible (en coréen) sur: pipc.go.kr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

AP (autorité néerlandaise)

Des parcs de vacances utilisant la reconnaissance faciale pour gérer les accès aux piscines enjoints de se mettre en conformité

L’autorité des données personnelles (AP) a annoncé aujourd’hui avoir enquêté sur huit parcs de vacances qui utilisent la reconnaissance faciale pour accéder aux piscines et aux aires de jeux. Tous les parcs de vacances ayant fait l’objet d’une enquête se sont avérés violer les lois sur la protection de la vie privée.  Sous la pression de l’AP, sept des parcs enquêtés ont modifié leurs méthodes de travail, mais un parc de vacances ne l’a pas encore fait. S’ils continuent à agir de la sorte et ne se mettent pas en conformité d’ici le mois de décembre [selon le délai fourni dans l’injonction émise par l’autorité], l’AP peut imposer d’autres mesures, telles qu’une amende ou une pénalité.

L’AP a commencé l’enquête à la suite d’informations fournies par des citoyens. « Les gens ont été surpris », déclare Monique Verdier, vice-présidente de l’AP. « Alors qu’ils avaient l’habitude d’entrer dans la piscine avec un laissez-passer ou un bracelet, la reconnaissance faciale a soudainement été utilisée. Pour les adultes, mais aussi pour les enfants. Juste pour entrer dans la piscine. Est-ce que c’est autorisé comme ça ? Ils voulaient savoir.

En l’occurrence, l’enquête menée par l’autorité néerlandaise a montré qu’aucun des parcs de vacances respectaient pas la loi.  L’AP a constaté plusieurs infractions à l’occasion des contrôles :
* Parfois, les parcs ne demandaient même pas l’autorisation. Ou pas assez clairement.
* Parfois, les clients ne pouvaient pas utiliser d’alternative à la reconnaissance faciale. Ou bien il existait une alternative, mais le parc de vacances ne l’a pas fait savoir de son propre chef.
* D’autres parcs de vacances n’ont pas suffisamment informé les clients sur la reconnaissance faciale. Et sur les droits des clients lorsqu’une organisation utilise leurs données personnelles à des fins de reconnaissance faciale.
* Souvent, les clients n’ont pas été informés de la durée de conservation des données par le parc de vacances et de l’identité de la personne qui reçoit les données.

Monique Verdier, vice-présidente de l’AP : « C’est très grave. Il ne faut pas faire pression sur les gens pour qu’ils donnent leurs données biométriques. C’est pourtant ce qui s’est passé ici: les gens paient pour des vacances agréables, avec piscine, et sont mis devant le fait accompli : si vous voulez vous baigner, vous devez communiquer vos données. C’est interdit ».

Disponible (en néerlandais) sur: autoriteitpersoonsgegevens.nl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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