Dernières actualités : données personnelles

AEPD (autorité espagnole)

L’AEPD publie une analyse sur la protection des enfants et des adolescents dans l’environnement numérique

Ce 2 octobre 2024, l’Agence espagnole de protection des données (AEPD) a publié une note technique intitulée « Internet sûr par défaut pour les enfants et le rôle de la vérification de l’âge », dans laquelle elle analyse la manière dont les enfants et les adolescents peuvent être protégés sur Internet sans que cela n’entraîne une surveillance et une atteinte à la vie privée de tous les utilisateurs, et sans que les enfants soient localisés et exposés à de nouveaux risques. Cette analyse se concentre sur l’obligation de respecter les principes de protection des données énoncés dans le règlement général sur la protection des données (RGPD), ainsi que d’autres réglementations qui complètent ou approfondissent la protection des mineurs.

Il est notamment expliqué qu’à l’heure actuelle, de nombreux services Internet utilisent l’une des deux stratégies de protection suivantes :
* Une modération a posteriori, c’est à dire réaction une fois qu’il a été détecté qu’un dommage ou un impact s’est déjà produit.
* Une modération a priori, basée sur la connaissance de la qualité de mineur des personnes, par exemple en créant des espaces ou des comptes spécifiques pour les enfants. Ces stratégies nécessitent néanmoins une intervention intrusive sous forme de surveillance ou de profilage qui viole la vie privée de tous les utilisateurs.

En réponse, l’AEPD présente différentes stratégies de protection des enfants et des adolescents sur l’internet, en définissant différents cas d’utilisation : protection contre les contenus inappropriés, environnements sûrs pour les enfants, consentement au traitement des données personnelles et conception adaptée aux enfants. Chaque cas d’utilisation analysé est soumis à différents cadres réglementaires et, en tant que cadre commun, au GDPR sur le traitement des données personnelles. L’Agence souligne enfin l’importance de disposer d’un système de vérification de l’âge qui maintient la charge de la preuve sur la personne qui a l’âge requis pour accéder au contenu, et jamais sur le mineur. Ainsi, le mineur n’a pas à prouver qu’il est mineur, ni à dévoiler sa nature pour faire bloquer des contenus, des contacts, des comportements ou des contrats.

Disponible (en espagnol) sur: aepd.es
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Applications mobiles : la CNIL publie ses recommandations pour mieux protéger la vie privée

Communiquer, se divertir, s’orienter, faire ses achats, se rencontrer, suivre sa santé… les usages numériques quotidiens des Français passent de plus en plus par les applications mobiles. À titre d’exemple, en 2023, les personnes ont téléchargé 30 applications et utilisé leur téléphone mobile 3 h 30 par jour en moyenne (source : data.ai). Or, l’environnement mobile présente plus de risques que le web pour la confidentialité et la sécurité des données.

Les applications mobiles ont en effet accès à des données plus variées et parfois plus sensibles, telles que la localisation en temps réel, les photographies ou encore des données de santé. De plus, les permissions demandées aux utilisateurs pour accéder à des fonctionnalités et des données sur leur appareil sont souvent nombreuses (microphone, carnet de contacts, etc.). Enfin, beaucoup acteurs sont impliqués dans le fonctionnement d’une application et sont ainsi susceptibles de collecter ou de se partager des données personnelles.

À l’issue d’une consultation publique, la CNIL publie la version finale de ses recommandations pour aider les professionnels à concevoir des applications mobiles respectueuses de la vie privée. Elle s’assurera, dès 2025, que celles-ci sont bien prises en compte par une campagne spécifique de contrôles.

Disponible sur: CNIL.fr

APD (autorité belge)

Interactions AI Act et RGPD : l’autorité belge publie une brochure visant à guider les concernés

Dans un communiqué publié vendredi, l’autorité belge rappelle que es dernières années, les technologies de l’Intelligence artificielle (IA) ont connu une croissance exponentielle, révolutionnant divers secteurs et influençant considérablement la manière dont les données sont collectées, traitées et utilisées. Toutefois, ce progrès rapide a engendré des défis complexes en matière de confidentialité des données, de transparence et de responsabilité (« accountability »). Le règlement sur l’intelligence artificielle (AI Act) est entré en vigueur le 1er aout 2024.

L’interaction entre le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et le AI Act est complexe, or il est essentiel pour les créateurs et exploitants de systèmes basés sur l’IA de prendre également en considération les principes de protection des données à caractère personnel afin de s’assurer qu’ils opèrent de manière éthique, responsable et respectueuse des dispositions légales. Le Secrétariat Général de l’Autorité de protection des données a rédigé une brochure afin d’expliquer les exigences du RGPD spécifiquement applicables aux système d’IA. La brochure s’adresse aussi bien aux professionnel du droit, qu’aux délégués à la protection des données ou encore aux personnes ayant une formation technique. Elle cible également les responsables du traitement et les sous-traitants impliqués dans le développement et le déploiement des systèmes d’IA.

Cette brochure est disponible ci-dessous !

Disponible sur: autoriteprotectiondonnees.be

CNIL

L’autorité de protection des données de Corée du Sud (PIPC) publie des lignes directrices pour les entreprises étrangères

L’autorité de protection des données de Corée du Sud (The Personal Information Protection Commission – PIPC) a récemment publié des lignes directrices pour aider les entreprises étrangères à se conformer à la loi sud-coréenne de protection des données personnelles. Dès qu’une entreprise étrangère traite des données de citoyens sud-coréens ou réalise des traitements de données personnelles sur le territoire sud-coréen, elle est soumise à la législation coréenne.
Les lignes directrices détaillent les principales dispositions règlementaires ainsi que certaines décisions prises par la PIPC ou par les juridictions locales, afin d’éclairer les entreprises sur la législation applicable. Elles clarifient aussi les évolutions récentes de la législation sud-coréenne et de la jurisprudence en la matière. L’objectif est d’encourager les entreprises étrangères à adopter des pratiques robustes en matière de protection des données afin de protéger les citoyens coréens. Les lignes directrices contiennent plusieurs scénarios pédagogiques, tirés des consultations réalisées auprès d’experts et d’entreprises étrangères déjà implémentées en Corée du Sud.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Mesure de la diversité au travail : la CNIL lance une consultation publique sur un projet de recommandation

Dans un contexte de sensibilisation accrue à la lutte contre les discriminations, de nombreuses entreprises et institutions souhaitent mesurer la diversité au sein de leurs effectifs au travers de dispositifs qui impliquent la collecte de nombreuses données personnelles, dont des données sensibles. Cette mesure de la diversité est un exercice délicat car il suppose des questions intrusives sur la vie privée des salariés/agents. Dans ce contexte, les employeurs doivent particulièrement veiller à respecter la décision du Conseil constitutionnel du 15 novembre 2007, qui encadre très strictement les statistiques liées aux origines.

Douze ans après la publication du guide méthodologique corédigé avec le Défenseur des droits « Mesurer pour progresser vers l’égalité des chances », la CNIL publie un projet de recommandation spécifique afin de guider les organismes souhaitant mettre en œuvre des enquêtes de mesure de la diversité, en conformité avec la règlementation européenne en vigueur depuis 2018.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Cybermalveillance : la CNIL et l’Unaf publient deux guides sur les cybermenaces pour les familles et les seniors

Pour accompagner les familles et les seniors, Cybermalveillance, la CNIL et l’Unaf publient aujourd’hui deux nouveaux guides intitulés « Cybersécurité : ayez les bons réflexes ».
Selon le communiqué, ces guides ont pour objectif de sensibiliser les utilisateurs de tous âges aux dangers d’Internet et de proposer des conseils pratiques pour s’en protéger. Clairs et accessibles, ils permettent à chacun, quel que soit son niveau de compétence technique, de comprendre les enjeux de sécurité et d’appliquer des mesures de prévention efficaces.

Les points clés du guide :
* Identifier les menaces : apprendre à reconnaître les différents types de menaces en ligne.
* Conseils pratiques : découvrir des astuces simples et pratiques pour sécuriser ses appareils et ses informations personnelles.
* Ressources complémentaires : accéder à des outils et des ressources en ligne pour approfondir ses connaissances et rester informé sur les menaces.

Ces guides peuvent être téléchargés gratuitement ci-dessous et des exemplaires imprimés peuvent être obtenus sur demande à l’Unaf.

Disponible sur: CNIL.fr

Contrôleur européen de la protection de données (EDPS)

L’EDPS a publié aujourd’hui ses lignes directrices sur l’intelligence artificielle générative et les données à caractère personnel pour les institutions, organes et organismes de l’UE (IUE)

AI

Les lignes directrices visent à aider les IUE à se conformer aux obligations en matière de protection des données énoncées dans le règlement (UE) 2018/1725, lors de l’utilisation ou du développement d’outils d’IA générative.

Wojciech Wiewiórowski, EDPS, a déclaré : « Les lignes directrices que j’ai publiées aujourd’hui sur l’IA générative sont une première étape vers des recommandations plus étendues en réponse au paysage évolutif des outils d’IA générative, que mon équipe et moi-même continuons à suivre et à analyser de près. Nos conseils publiés aujourd’hui ont été rédigés dans le but de couvrir le plus grand nombre possible de scénarios impliquant l’utilisation de l’IA générative, afin de fournir des conseils durables aux IUE pour qu’elles puissent protéger les informations personnelles et la vie privée des individus ».

Pour garantir leur application pratique par les institutions européennes, les lignes directrices mettent l’accent sur les principes fondamentaux de la protection des données, combinés à des exemples concrets, afin d’aider à anticiper les risques, les défis et les opportunités des systèmes et outils d’IA générative. Ainsi, les lignes directrices se concentrent sur une série de sujets importants, y compris des conseils sur la façon dont les IUE peuvent déterminer si l’utilisation de tels outils implique le traitement de données individuelles ; quand effectuer une évaluation de l’impact sur la protection des données ; et d’autres recommandations essentielles.

Disponible (en anglais) sur: edps.europa.eu Les lignes directrices sont également disponibles ici.
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée. Disponible sur:

Comité européen sur la protection des données (EDPB)

Lors de sa dernière session plénière, l’EDPB a adopté une déclaration sur l’accès aux données financières et les services de paiement.

Le 28 juin 2023, la Commission européenne (CE) a publié trois propositions concernant les services de paiement et l’accès aux données financières. Le paquet législatif se compose d’une proposition de cadre pour l’accès aux données financières (FIDA), d’une proposition de règlement sur les services de paiement (PSR) et d’une proposition de directive sur les services de paiement (PSD3). Selon la Commission européenne, ces propositions visent à améliorer la protection des consommateurs et la concurrence dans le domaine des paiements électroniques, et à permettre aux consommateurs de partager leurs données afin d’accéder à une gamme plus large de produits et de services financiers moins chers. À cette fin, ces propositions développent le cadre juridique existant sur les services de paiement (notamment la deuxième directive sur les services de paiement, ou « DSP2 ») et établissent un nouveau cadre pour faciliter l’accès et le partage des données financières en ce qui concerne certains services financiers (FIDA).

Après divers échanges entre l’EDPB, l’EDPS et les autorités européennes ayant permis la prise en compte des premières recommandations formulées par les autorités, le CEPD estime qu’ « étant donné que les travaux du Conseil se concentrent sur la prévention de la fraude, la présente déclaration fournit des recommandations à cet égard, en s’appuyant sur l’expérience pratique des autorités nationales chargées de la protection des données en la matière. En particulier, l’EDPB considère que des garanties supplémentaires devraient être incluses dans la législation concernant le partage des données à des fins de fraude afin de garantir le droit fondamental à la protection des données« .

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Prenez date – mise à jour des référentiels « santé » : la CNIL vous consultera à partir du 16 mai afin d’identifier vos priorités !

La CNIL souhaite faire évoluer ses référentiels santé en concertation avec les acteurs impliqués dans la recherche et les traitements de données de santé. Elle publiera ainsi un questionnaire le 16 mai et organisera un webinaire le 21 mai 2024.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Référentiel « alertes professionnelles » : quelles évolutions suite à la loi dite « Waserman » ?

En transposant la directive européenne sur la protection des lanceurs d’alerte dans le droit français, la loi dite « Waserman » et son décret d’application ont apporté des modifications significatives à la réglementation relative aux alertes dites « professionnelles ». La CNIL vous propose de (re)voir le webinaire qu’elle a dédié au sujet afin d’en savoir plus.

Disponible sur: CNIL.fr

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