Dernières actualités : données personnelles

Comité européen sur la protection des données (EDPB)

Le CEPD rencontre les pays adéquats

Le 8 octobre 2024, le Comité européen de la protection des données a rencontré les commissaires et les représentants des autorités de protection des données (APD) des quinze pays ayant fait l’objet d’une décision d’adéquation de l’UE. La réunion a eu lieu en marge de la plénière d’octobre de l’EDPB et reflète l’engagement international de l’EDPB. À ce jour, la Commission européenne a reconnu les pays adéquats suivants : Andorre, Argentine, Canada, Îles Féroé, Guernesey, Israël, Île de Man, Japon, Jersey, Nouvelle-Zélande, République de Corée, Suisse, Royaume-Uni, Uruguay et États-Unis. Les décisions d’adéquation sont le résultat d’un degré élevé de convergence des lois sur la protection des données et permettent des flux de données plus sûrs.

Au cours de la réunion, l’EDPB et les autorités de protection des données des pays adéquats ont discuté de l’engagement multilatéral sur les travaux consultatifs et les lignes directrices, ainsi que sur la coopération en matière d’application de la législation.

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Comité européen sur la protection des données (EDPB)

Événement des parties prenantes sur les « modèles d’IA » : manifestez votre intérêt à participer

Le Comité européen de la protection des données (EDPB) organise un événement à distance pour les parties prenantes, qui aura lieu le 5 novembre 2024 (heure à confirmer), visant à recueillir les contributions des parties prenantes dans le cadre d’une demande d’avis au titre de l’art. 64(2) du RGPD relatif aux modèles d’intelligence artificielle (« modèles d’IA ») soumise à l’EDPB par l’autorité irlandaise de protection des données (DPA).

Par le même article, l’EDPB lance également un appel à manifestation d’intérêt afin de sélectionner les participants à l’événement des parties prenantes de l’EDPB sur les modèles d’intelligence artificielle. Vous trouverez de plus amples informations sur cet événement et des instructions sur la manière de s’inscrire ci-dessous.  L’appel sera clôturé dès que le nombre de candidats sera suffisamment élevé pour assurer la participation d’un maximum de parties prenantes.
[EDIT: L’EDPB a annoncé dans un autre article avoir d’ores et déjà trouvé suffisamment de participants. Cet appel à manifestement est ainsi fermé.]

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
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GPDP (autorité italienne)

Intelligence artificielle : la réunion du G7 sur la protection de la vie privée débute

Les travaux du G7 Privacy se sont ouverts aujourd’hui à Rome avec le discours du président du Garante per la protezione dei dati, Pasquale Stanzione. Le thème de la réunion, « La protection de la vie privée à l’ère des données », verra la participation du Collège de l’autorité italienne et des autorités compétentes du Canada, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, ainsi que du Conseil européen de la protection des données (CEPD) et du Contrôleur européen de la protection des données (CEPD).

« La protection des données » , a déclaré Pasquale Stanzione, “est de plus en plus une condition préalable à tout autre droit ou liberté, car dans une réalité de plus en plus ”guidée par les données », où nous sommes ce qu’Internet dit que nous sommes, la protection des données est le fondement de l’autodétermination, du libre développement de la personnalité. Mais c’est aussi un présupposé de l’égalité, car elle est incompatible avec toute forme de discrimination et constitue une véritable garantie d’égalité des chances pour tous. C’est encore plus vrai à l’ère des technologies de l’information et de la domination des algorithmes, qui, tout en offrant des opportunités extraordinaires de développement et de progrès avant tout social, requièrent néanmoins une réglementation adéquate pour éviter que l’État de droit ne soit remplacé par l’algocratie”.

Disponible (en italien) sur: gpdp.it
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Comité européen sur la protection des données (EDPB)

CEF 2025 : L’EDPB sélectionne le thème de l’action coordonnée de l’année prochaine

Bruxelles, le 10 octobre – Lors de sa séance plénière d’octobre 2024, le Comité européen de la protection des données (CEPD, ou EDPB en anglais) a choisi le thème de sa quatrième action coordonnée de mise en œuvre (CEF), qui portera sur la mise en œuvre du droit à l’effacement (« droit à l’oubli ») par les responsables du traitement. Les autorités de protection des données (DPA) des Etats Membres se joindront à cette action sur une base volontaire dans les semaines à venir et l’action elle-même sera lancée au cours du premier semestre 2025.

Le droit à l’effacement (article 17 du RGPD) est l’un des droits à la protection des données les plus fréquemment exercés et au sujet duquel les autorités de protection des données reçoivent souvent des plaintes. Le but de cette action coordonnée sera, entre autres, d’évaluer la mise en œuvre de ce droit dans la pratique. Par exemple, cela se fera en analysant et en comparant les processus mis en place par différents responsables du traitement afin d’identifier les problèmes les plus importants dans le respect de ce droit, mais aussi d’avoir une vue d’ensemble des meilleures pratiques. Dans le cadre d’une action coordonnée d’application de la législation, l’EDPB donne la priorité à un sujet spécifique sur lequel les DPA doivent travailler au niveau national.

Le rapport sur les résultats de l’action coordonnée 2024 sur le droit d’accès sera adopté au début de l’année 2025.
Les actions coordonnées font suite à la décision de l’EDPB de mettre en place un cadre d’application coordonné (CEF) en octobre 2020. Le CEF est une action clé de l’EDPB dans le cadre de sa stratégie 2024-2027, avec la réserve d’experts de soutien (SPE). Ces deux initiatives visent à rationaliser l’application de la loi et la coopération entre les autorités chargées de la protection des données.

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
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Comité européen sur la protection des données (EDPB)

Exprimez votre intérêt à participer à l’événement EDPB avec les parties prenantes sur les prochaines lignes directrices sur le modèle du « Pay or Okay »

Le Comité européen de la protection des données (EDPB) organise un événement à distance pour les parties prenantes, qui aura lieu le 18 novembre 2024 de 10h00 à 16h00 CET (heure exacte à confirmer), afin de recueillir les commentaires des parties prenantes dans le cadre des lignes directrices à venir sur l’application de la législation relative à la protection des données dans le contexte des modèles « Consent or Pay » (consentement ou paiement).

L’objectif de cet événement est de recueillir les points de vue pertinents des organisations qui ont une expertise dans les modèles « Consent or Pay », qui exigent que les personnes concernées choisissent entre consentir au traitement des données personnelles pour une finalité spécifique ou payer une redevance. Cet événement contribuera aux travaux en cours de l’EDPB sur les lignes directrices relatives aux modèles « Consent or Pay ».Ces lignes directrices s’inscrivent dans le prolongement de l’avis 08/2024 de l’EDPB, qui traitait du modèle « Consentement ou paiement » dans le contexte des grandes plateformes en ligne. Les lignes directrices auront un champ d’application plus large.

Pour plus d’informations rendez-vous ci-dessous !

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
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ANSSI

L’ANSSI fait le bilan cyber des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Dans un article publié ce jour, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information fait le bilan sur les JO. Celle-ci a mis en place, en étroite collaboration avec les différentes structures impliquées dans l’organisation des Jeux – dont en particulier la Délégation interministérielle aux Jeux Olympiques et Paralympiques (DIJOP), le ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer (MIOM) et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Paris 2024) – s’articulait autour de cinq axes principaux :

  • parfaire la connaissance des menaces cyber pesant sur les Jeux ;
  • sécuriser les systèmes d’information critiques ;
  • protéger les données sensibles ;
  • sensibiliser l’écosystème des Jeux ;
  • se préparer à intervenir en cas d’attaque cyber affectant les Jeux.

L’agence estime qu’il y a eu un nombre limité d’incidents cyber et sans impact sur le déroulement des JOP. Un total de 548 événements de cybersécurité affectant des entités en lien avec l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a été rapporté à l’ANSSI entre le 8 mai et le 8 septembre 2024. Ces derniers ont été portés à la connaissance de l’Agence et ont donné lieu à un traitement par les équipes opérationnelles.
Sur les types d’événements de cybersécurité rapportés, près de la moitié des événements de cybersécurité correspondent à des indisponibilités dont un quart sont dues à des attaques par DDoS. Le reste des événements de cybersécurité correspondent à des tentatives de compromission ou des compromissions, des divulgations de données ou bien encore des signalements de vulnérabilités. Les secteurs d’activité les plus ciblés sont les entités gouvernementales, le sport, le divertissement (sites de compétitions et Paris 2024) et les télécommunications.

Ces 548 événements de cybersécurité comprennent :

  • 465 signalements (événements de sécurité d’origine cyber avec un impact bas pour le système d’information de la victime, requérant une intervention minimum de l’Agence) ;
  • 83 incidents (événements de sécurité pour lesquels l’ANSSI confirme qu’un acteur malveillant a conduit des actions avec succès sur le système d’information de la victime).

Disponible sur: cyber.gouv.fr

Comité européen sur la protection des données (EDPB)

L’EDPB va collaborer avec la Commission européenne pour élaborer des orientations sur l’interaction entre le GDPR et le DMA

Les services de la Commission chargés de l’application de la loi sur les marchés numériques (DMA) et le Conseil européen de la protection des données (EDPB) ont convenu de travailler ensemble pour clarifier et donner des orientations sur l’interaction entre la DMA et le GDPR. Ce dialogue renforcé entre les services de la Commission et l’EDPB se concentrera sur les obligations applicables aux contrôleurs numériques en vertu de la DMA, qui présentent une forte interaction avec le GDPR, car il est nécessaire d’assurer l’application cohérente des cadres réglementaires applicables aux contrôleurs numériques.

Selon la communication, il est essentiel de développer une interprétation cohérente de la DMA et du GDPR tout en respectant les compétences de chaque régulateur dans les domaines où le GDPR s’applique et est référencé dans la DMA afin de mettre en œuvre efficacement les deux cadres réglementaires et d’atteindre leurs objectifs respectifs et complémentaires.

Par ailleurs, le DMA a créé un groupe de haut niveau chargé de fournir à la Commission des conseils et une expertise afin de garantir que le DMA et les autres réglementations sectorielles applicables aux responsables du contrôle d’accès sont mis en œuvre de manière cohérente et complémentaire. La Commission et les représentants de l’EDPB et du CEPD se sont déjà engagés sur les obligations liées aux données et à l’interopérabilité au sein du groupe de haut niveau. Ce projet s’appuie sur cet engagement et approfondit la coopération en ce qui concerne les deux cadres réglementaires spécifiques.

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
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Commission européenne

Cadre de protection des données entre l’UE et les États-Unis : consultation publique sur son fonctionnement

Le 10 juillet 2023, la Commission européenne a adopté une décision d’adéquation (C(2023) 4745 final) sur le cadre UE-États-Unis de protection des données (DPF). Ce nouveau cadre vise à fournir une protection solide aux Européens et à apporter une sécurité juridique aux transferts transatlantiques de données à caractère personnel. Sur la base de la décision d’adéquation, les données à caractère personnel peuvent circuler en toute sécurité de l’UE vers les entreprises américaines qui participent au cadre.

Ce cadre a apporté des améliorations significatives par rapport au mécanisme de transfert précédent (le bouclier de protection de la vie privée UE-États-Unis). Il a notamment introduit de nouvelles garanties contraignantes et exécutoires pour répondre à toutes les préoccupations soulevées par la Cour de justice des Communautés européennes dans l’arrêt Schrems II. Il s’agit notamment de limiter l’accès des agences de renseignement américaines aux données de l’UE à ce qui est nécessaire et proportionné, et de créer un mécanisme de recours indépendant et impartial doté de pouvoirs d’arbitrage et de réparation (par la création de la Cour de contrôle de la protection des données) ouvert aux particuliers de l’UE. Les garanties relatives à l’accès des gouvernements aux données complètent les obligations que les entreprises américaines qui importent des données de l’UE doivent respecter pour bénéficier de la décision d’adéquation, et qui sont mises en œuvre par la Commission fédérale du commerce des États-Unis.

Cette décision garantit que les données à caractère personnel peuvent circuler librement de l’UE vers les entreprises participantes aux États-Unis. La décision (conforme au règlement général sur la protection des données) prévoit un réexamen périodique. Le premier doit avoir lieu dans un délai d’un an afin d’évaluer si toutes les parties du cadre sont en place et fonctionnent comme prévu. Ce rapport présentera les résultats et les conclusions du premier examen.
Afin de construire ce rapport, la Commission a lancé un appel à contributions, ouvert jusqu’au 6 septembre 2024.  N’hésitez pas à participer !

Disponible (en anglais) sur: ec.europa.eu
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Commission Européenne

La Commission européenne publie son second rapport sur la mise en oeuvre du RGPD

Au cours des six années qui ont suivi sa mise en application, le RGPD a donné aux personnes les moyens d’exercer un contrôle sur leurs données. Il a également contribué à créer des conditions de concurrence équitables pour les entreprises et a servi de pierre angulaire pour la panoplie d’initiatives qui contribuent à conduire la transition numérique dans l’UE.

Dans ce nouveau rapport (suivant celui qui a été réalisé en 2020), la Commission estime que pour atteindre pleinement le double objectif du RGPD, à savoir assurer une protection solide pour les personnes physiques tout en garantissant le libre flux des données à caractère personnel au sein de l’UE et des flux de données sûrs en dehors de l’UE, il convient de se concentrer sur les points suivants:
* une application rigoureuse du RGPD, à commencer par l’adoption rapide de la proposition de la Commission relative aux règles de procédure afin d’offrir des voies de recours rapides et la sécurité juridique dans les affaires concernant des personnes dans l’ensemble de l’Union;
* une assistance proactive des autorités chargées de la protection des données à l’intention des parties prenantes pour les soutenir dans leurs efforts de mise en conformité, en particulier les PME et les petits opérateurs;
* une interprétation et une application cohérentes du RGPD dans l’ensemble de l’Union;
* une coopération efficace entre les autorités de réglementation, tant au niveau national qu’au niveau de l’UE, afin de garantir l’application uniforme et cohérente du corpus croissant de règles numériques de l’UE;
* poursuivre la mise en œuvre de la stratégie internationale de la Commission en matière de protection des données.

Pour soutenir l’application effective du RGPD et contribuer à de nouvelles réflexions sur la protection des données, plusieurs actions recensées ici s’imposent. La Commission soutiendra et surveillera leur mise en œuvre également dans la perspective du prochain rapport en 2028.

Disponible sur: ec.europa.eu

Comité européen sur la protection des données (EDPB)

Risques liés à l’IA : Reconnaissance optique de caractères et reconnaissance d’entités nommées

L’EDPC a lancé un projet viser à aider les responsables du traitement des données qui utilisent l’IA aux fins de reconnaissance optique de caractères et reconnaissance d’entités nommées à effectuer une évaluation des risques en matière de protection des données et les autorités chargées de la protection des données à évaluer la validité et l’efficacité de cette évaluation dans le cadre de leurs enquêtes. Pour les deux technologies, l’expert externe a identifié les risques spécifiques en matière de protection des données et de la vie privée posés par l’acquisition, le développement et l’utilisation de la technologie en question.

Le projet sur les risques liés à l’IA comprend plusieurs éléments livrables disponibles (en anglais) ci-dessous.

Disponible (en anglais) sur: edpb.europa.eu
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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