Dernières actualités : données personnelles

Tietosuoja (autorité finlandaise)

Selon l’autorité, vous pouvez faire appel à un mandataire pour exercer votre droit d’accès

L’autorité finlandaise a jugé qu’une personne peut faire une demande d’accès à ses propres données avec l’aide d’un agent, par exemple en demandant à une organisation de fournir à l’agent des informations la concernant. La législation sur la protection des données n’empêche pas l’exercice des droits relatifs à la protection des données par l’intermédiaire d’une autre personne. En l’occurrence, la personne avait demandé à l’administration fiscale de transmettre toutes les données personnelles à l’adresse postale de l’agent. Cependant, l’administration fiscale a refusé de fournir les informations à l’agent, arguant que les informations ne pouvaient être fournies qu’à la personne elle-même. Le contrôleur adjoint a ordonné à l’administration fiscale d’autoriser le recours à un agent pour les demandes de vérification de données à caractère personnel.

Le règlement sur la protection des données n’empêche pas l’utilisation d’un agent, par exemple, lorsqu’une personne souhaite accéder aux données la concernant. La position antérieure selon laquelle une demande d’accès à ses propres données ne pouvait être faite par l’intermédiaire d’une autre personne remonte à l’ancienne loi sur les données à caractère personnel et ne s’applique plus en vertu de la législation actuelle. Si la demande est faite par l’intermédiaire d’une autre personne, des exigences telles que la représentation légale de l’autre personne doivent être respectées.

L’administration fiscale a ainsi reçu l’ordre de modifier sa politique de traitement des demandes d’accès aux données à caractère personnel afin de la mettre en conformité avec les exigences du GDPR.

Disponible (en finnois) sur: tietosuoja.fi
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

L’Usine digitale

Trois collectivités territoriales sur dix estiment être en retard en matière de cybersécurité

31% : c’est la proportion de collectivités territoriales françaises qui s’estiment “plutôt en retard” ou “très en retard” en matière de cybersécurité, notamment sur l’exposition au risque cyber et sur la maturité de leur organisation. 36% d’entre elles estiment être à niveau, tandis que 29% s’estiment en avance (24% dans les communes rurales). Des chiffres issus d’une étude menée auprès de 201 élus, directeurs généraux des services, directeurs de cabinet et de service de collectivités territoriales en France, et publiée par la start-up de cybersécurité HarfangLab.

Disponible sur: usine-digitale.fr

ICO (autorité anglaise)

PSNI risque une amende de 750 000 livres sterling à la suite d’une erreur de tableur qui a exposé les informations personnelles de l’ensemble de son personnel.

L’ICO a annoncé son intention d’infliger une amende de 750 000 livres sterling au Service de police d’Irlande du Nord (PSNI) pour n’avoir pas protégé les informations personnelles de l’ensemble de son personnel.
L’amende proposée est liée à un incident au cours duquel des informations personnelles – y compris le nom de famille, les initiales, le grade et le rôle de l’ensemble des 9 483 officiers et employés du PSNI – ont été incluses dans un onglet « caché » d’une feuille de calcul publiée en ligne en réponse à une demande d’accès à l’information. L’enquête menée par l’ICO a révélé que les procédures internes et les protocoles d’approbation du PSNI pour la divulgation sécurisée d’informations étaient inadéquats.

Disponible (en anglais) sur: ico.org.uk
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Conseil d’Etat (via Légifrance)

Le Conseil d’Etat confirme la sanction de la commune de Beaucaire pour des systèmes vidéosurveillance 

Le 30 avril 2024, le Conseil d’Etat n’a pas fait droite à la demande de Beaucaire d’annuler la mise en demeure prononcée par la CNIL début 2023 de mettre fin dans un délai ce 6 mois à des manquements constatés lors d’un contrôle en lien avec leur système de vidéosurveillance. Pour rendre sa décision, le Conseil d’Etat a considéré les éléments suivants:

* Sur l’absence de fondement juridique: Si la commune de Beaucaire est une autorité compétente au sens des articles L. 251-2 du code de la sécurité intérieure et 87 de la loi du 6 janvier 1978, elle n’a mis en œuvre les dispositifs litigieux qu’aux seules fins de répondre aux réquisitions des forces de l’ordre en mettant les données ainsi collectées à leur disposition pour l’exercice de leurs missions de police judiciaire. Il s’ensuit que la CNIL, qui n’a au demeurant pas commis d’erreur factuelle quant à l’indétermination des finalités poursuivies, a retenu à bon droit que cette finalité n’est pas au nombre de celles prévues par l’article L. 251-2 du code de la sécurité intérieure et que la mise en œuvre des dispositifs litigieux méconnaît donc l’article 87 de la loi du 6 janvier 1978.

* Sur la nécessité de réaliser une AIPD : Le dispositif de vidéoprotection mis en œuvre par la commune de Beaucaire comportait, à la date de la décision attaquée, 73 caméras implantées dans des zones accessibles au public, notamment à proximité d’axes de passage importants et de plusieurs services et infrastructures publics. Par conséquent, la CNIL, qui a suffisamment motivé sa décision, a exactement qualifié les faits en retenant que la mise en œuvre du dispositif de vidéoprotection litigieux était, eu égard à sa nature et à son ampleur, susceptible de présenter un risque élevé pour les droits et libertés des personnes physiques et nécessitait par conséquent la réalisation d’une analyse d’impact relative à la protection des données à caractère personnel en application des dispositions citées au point 6.

* Sur la sécurité des données : La décision attaquée retient un manquement à l’obligation de sécurité imposée par l’article 32 du RGPD à raison de l’absence de segmentation du réseau de la commune de Beaucaire. Ce faisant, la CNIL a exposé dans la décision attaquée, ainsi qu’elle en la faculté pour l’exercice de ses missions rappelées au point 8, les mesures techniques dont la mise en œuvre est, selon elle, de nature à garantir le respect des dispositions de l’article 32 du RGPD.

Disponible sur: legifrance.gouv.fr

L’Usine digitale

Un fournisseur de la ville de Bruxelles visé par une cyberattaque, des données personnelles dérobées

La Ville de Bruxelles a annoncé, le 16 mai, qu’une cyberattaque avait récemment ciblé l’un de ses fournisseurs. Cette intrusion a entraîné une fuite de données personnelles “ayant trait aux données d’identification”, explique la municipalité, dans un communiqué publié sur son site. La capitale belge précise mener une enquête avec le fournisseur, afin de déterminer “les circonstances de cet acte ainsi que l’étendue de la fuite et le type de données concernées”. Elle affirme que l’ensemble des mesures préventives et correctives ont été “entreprises”. Le Centre pour la cybersécurité Belgique, autorité nationale chargée de la cybersécurité, et l’Autorité belge de protection des données (APD) ont été notifiées de cette cyberattaque

Disponible sur: usine-digitale.fr

BBC

Violation des données du ministère de la défense UK : Les données personnelles des forces armées britanniques ont été consultées lors d’un piratage

Selon la BBC, les informations personnelles d’un nombre indéterminé de militaires britanniques en service ont été consultées dans le cadre d’une importante violation de données. Le piratage a visé un système de paie géré par un contractant externe et utilisé par le ministère de la défense, qui comprend les noms et les coordonnées bancaires des membres actuels et de certains anciens membres des forces armées. Dans un très petit nombre de cas, les données peuvent également inclure des adresses personnelles. On ne sait pas qui est à l’origine de ce piratage ni à quoi les données pourraient servir. Les données, décrites comme des « informations personnelles de type HMRC (= fiscales) », concernent des membres actuels et anciens de la Royal Navy, de l’Army et de la Royal Air Force sur une période de plusieurs années.
Selon la BCC, le ministère de la défense ait pris des mesures immédiates et que le système ait été mis hors ligne, tandis que des enquêtes sont en cours.

Disponible (en anglais) sur: bbc.com
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Yann Gaudin (via Twitter)

🚨 Défaillances de la direction de France Travail en matière de sécurité informatique

La CGT de France Travail s’exprime sur la violation de données, dénonçant « un choix assumé de la Direction de la DSI de ne pas mettre en place les préconisations sécuritaires nécessaire sà l’ouverture de notre SI aux partenaires France Travail« , en ce compris Cap Emploi, à l’origine de la fuite de données. Elle ajoute que « Lors du projet de connexion du partenaire Cap emploi en 2022, une analyse de risque a bien été réalisée en interne. Dans ce rapport il a été identifié, entre autres, le risque suivant :  »Un attaquant usurpe l’identité d’un agent Cap Emploi et accède aux données du SI Pôle emploi via la machine virtuelle » avec un indice d’alerte 4 (maximum). Le rapport préconisait de « Renforcer l’authentification à la machine virtuelle avec un deuxième facteur d’authentification (2FA) conformément aux exigences de l’ANSSI, mais il n’a jamais été mise en place !!« .

Suite à la publication de cette lettre, Guillaume Champeau a annoncé sur Twitter (attention, lien traçé) avoir demandé, via le formulaire de plainte en ligne, à ce que des poursuites sur le fondement de l’article 226-17 du Code pénal soient lancées; cet article condamnant le défaut de sécurisation de données personnelles par cinq ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

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Disponible sur: twitter.com (attention, lien traçé)

CJUE – Arrêt C-61/22

L’insertion obligatoire dans les cartes d’identité de deux empreintes digitales est compatible avec les droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel

Dans un arrêt rendu ce 21 mars, la Cour de Justice de l’UE estime que « l’obligation d’insérer deux empreintes digitales complètes dans le support de stockage des cartes d’identité constitue une limitation des droits fondamentaux au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel, garantis par la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Toutefois, cette insertion est justifiée par les objectifs d’intérêt général de lutter contre la fabrication de fausses cartes d’identité et l’usurpation d’identité ainsi que d’assurer l’interopérabilité des systèmes de vérification » dans la mesure où elle est « apte et nécessaire à la réalisation de ces objectifs et n’est pas disproportionnée par rapport à ceux-ci ».

Autrement élément d’espèce intéressant: Le règlement en question a été adopté sur la mauvaise base juridique, a par conséquent déclaré invalide. Néanmoins, les juges ont estimé que « l’invalidation du règlement avec effet immédiat serait susceptible de produire des conséquences négatives graves pour un nombre important de citoyens de l’Union et pour leur sûreté dans l’espace de liberté, de sécurité et de justice. La Cour maintient, pour cette raison, les effets du règlement jusqu’à l’entrée en vigueur, dans un délai raisonnable et au plus tard le 31 décembre 2026, d’un nouveau règlement, fondé sur la bonne base juridique. »

Disponible sur: curia.europa.eu. Le dossier complet est également disponible.
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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