Dernières actualités : données personnelles

AP (autorité néerlandaise)

L’AP identifie encore des risques pour la vie privée au sein du gouvernement

Ce jour, l »autorité des données personnelles néerlandaise (AP) a annoncé avoir cartographié les tendances et les développements en matière de protection de la vie privée qui affectent le gouvernement. L’AP constate que si le gouvernement a pris des mesures, il a encore du mal à se conformer aux lois sur la protection de la vie privée. L’AP note dans l’évaluation du secteur gouvernemental que :

  • La connaissance des lois et réglementations en matière de protection de la vie privée au sein des organisations gouvernementales laisse parfois à désirer, en particulier chez les administrateurs.
  • La position du superviseur interne de la protection de la vie privée, le délégué à la protection des données (DPD), est parfois mise à mal.
  • Les organisations gouvernementales dépassent parfois délibérément les limites de la loi. Par exemple, lors de l’identification de la fraude (pensez aux algorithmes de risque de fraude). Mais il y a aussi l’inverse : les administrateurs n’osent pas, parce qu’ils considèrent – à tort – les lois et réglementations en matière de protection de la vie privée comme des obstacles.

L’autorité note que les organisations gouvernementales collectent plus de données personnelles que jamais et souhaitent plus que jamais les relier entre elles. Le risque que les citoyens aient des ennuis est élevé si le gouvernement fait un mauvais usage de leurs données personnelles. L’AP constate également que les municipalités ont elles-aussi de plus en plus besoin de partager et de relier des données. Il s’agit souvent d’aider une personne à obtenir des soins, de lutter contre les problèmes d’endettement ou de mettre fin à la criminalité. Il s’agit là de bonnes intentions, mais cela implique la nécessité de protéger correctement les citoyens et leurs donnée

Monique Verdier, vide présente de l’AP : « Le gouvernement a encore du pain sur la planche. Malheureusement, la série de graves abus en matière de traitement des données commis par le gouvernement ces dernières années l’a clairement montré. Elles ont ébranlé la société et entamé la confiance des citoyens dans le gouvernement. Pour rétablir la confiance, le gouvernement devra montrer qu’il prend au sérieux les droits et les intérêts des citoyens en matière de protection de la vie privée et qu’il fait tout ce qui est en son pouvoir pour les protéger correctement.

Disponible (en néerlandais) sur: autoriteitpersoonsgegevens.nl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

DPA (autorité grecque)

L’autorité prononce une ordonnance de mise en conformité pour l’installation illégale d’un système de vidéosurveillance dans une maison

Dans un communiqué de la semaine dernière et publié ce jour sur leur flux d’actualité, l’autorité annonce avoir examiné une plainte concernant l’installation d’un système de vidéosurveillance dans une maison en train de surveiller des espaces non privés. En l’occurrence, le plaignant faisait valoir que 2 des 8 caméras installées par ses voisins capturaient en continu des images de son balcon et de sa terrasse, ainsi que la voie publique. Le plaignant a exprimé son opposition au système de vidéosurveillance via un e-mail daté du 24 mars 2023, demandant des informations sur le dispositif ainsi que la restitution des enregistrements le concernant. Il a également accusé ses voisins d’avoir utilisé des captures vidéo et des photos le montrant dans des litiges judiciaires les opposant.

L’enquête menée par l’autorité grecque a confirmé les faits reprochés aux voisins, qui ont tenté de les justifier par les éléments suivants:
* L’installation est nécessaire du fait d’antécédents de cambriolage.
* Les intérêts du voisin priment sur les droits du plaignant.

Néanmoins, ces arguments n’ont pas convaincu l’autorité qui a jugé que les personnes concernées maintenaient le système de vidéosurveillance installé en violation des dispositions du RGPD et a ordonné l’arrêt de l’utilisation des caméras qui surveillent la voie publique et la maison du plaignant dans un délai de 15 jours. Elle a également demandé aux voisins de fournir la preuve de l’exécution de cette décision. Si les voisins souhaitent réactiver les caméras, ils doivent limiter la zone surveillée à ce qui est strictement nécessaire et obtenir une autorisation préalable en prouvant la légalité du système.
En revanche, pas d’amende pour cette fois !

Disponible (en grec) sur: dpa.gr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

IMY (autorité suédoise)

IMY et quatre banques participent à un projet visant à réduire le blanchiment d’argent dans le cadre d’un « bac à sable réglementaire »

L’Autorité suédoise pour la protection de la vie privée (IMY) a lancé son quatrième projet d’innovation dans le bac à sable réglementaire. En collaboration avec SEB, Nordea, Swedbank et Handelsbanken, le projet examinera les possibilités d’accroître le partage d’informations entre les banques afin de renforcer la capacité à lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent. En effet, la police suédoise estime que le crime organisé, le blanchiment d’argent et la fraude coûtent à la société suédoise entre 100 et 150 milliards de couronnes suédoises par an). Dans le cadre d’un projet commun avec IMY, les quatre banques étudieront ainsi les possibilités d’accroître le partage d’informations entre elles afin de lutter plus efficacement contre la criminalité financière et de la réduire, sans compromettre les exigences de la législation en matière de protection des données.

Le projet a débuté la semaine dernière et les travaux aboutiront à un rapport public qui permettra à un plus grand nombre de personnes de s’informer. Le rapport sera publié au printemps 2025.

Disponible (en suédois) sur: imy.se
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Datatilsynet (autorité norvégienne)

Norvège: l’autorité poursuit l’enquête sur l’utilisation de données de santé par des hôpitaux

Depuis le lancement de la solution de dossier médical qui communique entre les différents niveaux de responsabilité appelée « plateforme de santé » en mai 2022, l’autorité norvégienne de protection des données a reçu de nombreux rapports concernant des atteintes à la sécurité des données à caractère personnel (appelés « rapports de déviation »). Au vu de l’envergure du système, l’autorité indique qu’elle s’attendait à ce que certaines déviations se produisent au cours du déploiement, ce qui explique pourquoi elle a choisi, dans un premier temps, de suivre l’évolution de la situation de manière continue. Toutefois, compte tenu du nombre total de non-conformités, où les erreurs sont plus ou moins graves, elle a finalement de procéder à un audit de la plateforme de santé.

En particulier, dans la suite de contrôles réalisés en mai  l’autorité norvégienne a annoncé de nouveaux audits de la plateforme de santé à l’hôpital St. Olavs HF et à la municipalité de Melhus. Lors de ces audits qui auront lieu le 22 et 23 octobre, il s’agira d’éxaminer plus en détail si les mesures techniques et organisationnelles mises en œuvre par les entreprises répondent aux exigences en matière de sécurité des données à caractère personnel. Les thèmes principaux sont la gestion des accès et la gestion des non-conformités, et nous examinerons les responsabilités, les routines, l’organisation technique et la fonction opérationnelle à un niveau plus élevé.

Disponible (en norvégien) sur: datatilsynet.no
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

AP (autorité néerlandaise)

Les organisations informent insuffisamment les victimes de violations de données, l’AP donne des conseils.

Les personnes victimes d’une violation de données reçoivent souvent des informations insuffisantes de la part de l’organisation concernée. Cela fait que les victimes ne sont pas suffisamment conscientes du risque d’utilisation abusive de leurs données personnelles. Elles ne savent pas non plus ce qu’elles peuvent faire pour réduire les risques, par exemple, de fraude en ligne. C’est ce que met en garde l’Autorité de protection des données (AP) suite à une enquête sur les plus grandes violations de données de 2023.

Plus précisément, l’AP a répertorié plus de 50 des plus grandes violations de données de 2023 dans le cadre de l’enquête. Les données de quelque 10 millions de personnes ont été affectées par ces fuites, qui ont été principalement causées par des cyberattaques. Elle estime que les organisations sont souvent beaucoup trop lentes à envoyer leurs avertissements (plus de 3 semaines en moyenne), que près de la moitié des messages n’indiquent pas clairement ce qui s’est passé et quelles données ont été divulguées, et que plus de la moitié des messages ne sont pas non plus rédigés de manière suffisamment claire. En outre, les courriels d’avertissement manquent parfois d’un titre ou d’une introduction alarmants, avec le risque que le destinataire ne lise même pas le message.

Au cours de l’enquête, les organisations elles-mêmes ont exprimé des difficultés à réaliser des messages d’alertes satisfaisants. Pour aider les organisations aux Pays-Bas, l’AP propose des exemples concrets de textes pour les messages d’avertissement concernant les violations de données.

Disponible (en néerlandais) sur: autoriteitpersoonsgegevens.nl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

NOYB – None of your business

8 ans de GDPR : La carte de fidélité des supermarchés grecs n’est toujours pas conforme

La chaîne de supermarchés grecque Alfa Vita (AB) gère un programme de cartes de fidélité qui permet de collecter les données personnelles des clients. Pourtant, l’entreprise n’est même pas en mesure de respecter les droits de base du GDPR. Lorsque la plaignante a demandé l’accès à ses données, AB a omis la plupart des données personnelles qu’elle traitait. noyb a déposé une plainte auprès de l’autorité grecque de protection des données.

Disponible sur: noyb.eu

NOYB – None of your business

noyb poursuit la DPA suédoise en justice pour avoir refusé de traiter correctement des plaintes

Contrairement à la législation européenne, l’autorité suédoise de protection des données (IMY) refuse régulièrement de traiter correctement les plaintes des personnes concernées. Même après un arrêt de la Cour administrative suprême de Suède, l’IMY se contente souvent de transmettre une plainte à l’entreprise qui traite illégalement des données à caractère personnel, puis de clore immédiatement le dossier sans mener d’enquête. Pourtant, le GDPR stipule clairement que les autorités doivent non seulement traiter chaque plainte, mais aussi remédier à la situation. noyb poursuit l’IMY en justice pour s’assurer qu’elle se conforme enfin à ses obligations.

The IMY doesn't properly deal with complaints

Disponible sur: noyb.eu

AP (autorité néerlandaise)

EDPB : les plateformes ne devraient pas obliger les utilisateurs à être suivis

Dans un communiqué de presse, l’AP exprime son opinion concernant l’avis du CEPD/EDPB en matière en matière de « Pay or Okay » après en avoir expliqué les grandes lignes.
Aleid Wolfsen, président de l’AP, estime que  « la vie privée n’est pas réservée aux riches. Vous devez avoir la possibilité de faire un choix libre et équitable. Si une plateforme menace de mettre votre compte en ligne sur liste noire si vous n’acceptez pas d’être suivi en ligne, ce n’est pas un choix libre. Les entreprises technologiques ne doivent pas vous forcer à accepter que votre comportement soit suivi en ligne. Pour vendre vos données à des sociétés de publicité, par exemple. Lorsque les entreprises technologiques facturent un prix déraisonnablement élevé pour une option respectueuse de la vie privée, elles ne laissent pas le choix aux petits portefeuilles. Ils ont souvent besoin d’une telle plateforme. Par exemple, pour le travail ou pour rester en contact avec la famille. Il n’est donc pas possible de dire adieu à la plateforme, mais il n’est pas non plus possible de payer le prix de l’abonnement. Ce n’est pas un choix, c’est de la coercition ».
Toujours selon l’article, M. Wolfsen se réjouit de la position adoptée par les régulateurs : « les grandes entreprises technologiques doivent respecter la loi.  Cette position est claire comme de l’eau de roche et aide les autorités de contrôle responsables à intervenir sévèrement si elles constatent une violation »

Disponible (en anglais) sur: autoriteitpersoonsgegevens.nl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

NOYB – None of your business

Les courtiers en données suédois invoquent la protection juridique des journalistes pour se soustraire à la législation de l’UE

Grâce à une lacune dans la législation nationale, les courtiers en données peuvent exempter leur activité de la législation européenne sur la protection de la vie privée. Cela permet la vente incontrôlée des données personnelles de millions de personnes en Suède

Person standing on a press badge with the Swedish flag. In One hand he holds a briefcase with personal data, in the other hand a symbolic representation for personal data. To the right, there are hands offering money for said data.

Disponible sur: noyb.eu

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