Dernières actualités : données personnelles

CNIL

Ordre du jour de la séance plénière du 7 novembre 2024

La Commission nationale de l’informatique et des libertés s’est réunie le jeudi 7 novembre 2024 à 9 h 30 avec l’ordre du jour suivant :

Partie I (avec débats):
* Présentation de la revue de la littérature scientifique concernant les enjeux de prise de décision automatisée ;
* Point sur le statut des modèles d’IA.

Partie II (sans débats):
* Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet de décret relatif au système d’information du compte personnel de formation, au traitement de données à caractère personnel dénommé « Mon Activité de Formation » et à l’accès de la Caisse des dépôts et consignations à diverses données ;
* Examen de quatre projets de délibérations portant sur les traitements NAVPRO, OEDIPP, PUMA et SIMBA :
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté relatif à l’arrêté portant modification de l’arrêté du 26 novembre 2015 portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à la constitution d’un référentiel des navires professionnels dénommé « NAVPRO » ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à l’organisation des épreuves et la délivrance informatisée des permis de conduire les bateaux de plaisance à moteur dénommé « OEDIPP » ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté relatif à l’arrêté portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à la constitution d’un référentiel des navires de plaisance dénommé « PUMA » et au traitement automatisé permettant la gestion du droit annuel de francisation et de navigation ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 29 novembre 2011 portant création d’un traitement automatisé d’informations relatif à l’enregistrement des bateaux de plaisance naviguant ou stationnant dans les eaux intérieures nationales dénommé « SIMBA ».

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Traitement d’antécédents judiciaires : la CNIL rappelle à l’ordre deux ministères

Le traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) est un fichier de police judiciaire recensant des informations relatives aux victimes d’infractions et aux personnes mises en cause et prévenues dans le cadre d’enquêtes pénales. Outre l’infraction en cause, il contient des données en lien avec l’identité des personnes, mises en cause et victimes, notamment les informations sur leur état civil, leur adresse, leur profession ainsi que leur photographie.

Ce fichier est notamment utilisé dans le cadre d’enquêtes judiciaires pour la recherche des auteurs d’infractions, mais également dans le cadre d’enquêtes administratives, en vue de l’évaluation du risque ou de l’incompatibilité d’une personne avec certains emplois publics ou sensibles, ou encore pour l’examen de demandes d’obtention de la nationalité française. À l’issue d’une procédure de contrôle auprès des représentants des deux ministères et de plusieurs parquets de tribunaux judiciaires et de cours d’appel, la CNIL a relevé l’existence de plusieurs manquements en lien avec les conditions dans lesquelles sont traitées les données personnelles figurant dans le TAJ (données inexactes, absence d’information des personnes et refus d’exercice des droits, …).

En conséquence, la formation restreinte – organe de la CNIL chargé de prononcer les sanctions – a rappelé à l’ordre le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer et le ministère de la Justice. En complément de ces sanctions qu’elle a souhaité rendre publiques, la formation restreinte a également enjoint aux ministères de se mettre en conformité avec la loi Informatique et Libertés.

Disponible sur: CNIL.fr

L’Usine digitale

Cybersécurité : Schneider Electric victime d’une nouvelle fuite de données

Schneider Electric a annoncé le 4 novembre qu’elle enquêtait sur un “incident de cybersécurité impliquant un accès non autorisé” touchant l’une de ses “plateformes internes de suivi de l’exécution de projets”, a révélé le média spécialisé Bleeping Computer. La société précise que le fonctionnement de ses produits et services n’est pas impacté et qu’elle a mobilisé “immédiatement” une équipe pour répondre à l’incident. Cette déclaration fait suite à un message publié sur X (ex-Twitter) par un acteur malveillant dénommé “Grep”, dans lequel il assurait disposer de privilèges administrateur sur un système interne appartenant à Schneider Electric. Le hacker serait lié au gang de ransomware Hellcat, qui a revendiqué sur le dark web le piratage du serveur Atlassian Jira de la société française.

Disponible sur: usine-digitale.fr

DVI (autorité lettonne)

#DVIexplains : quelles sont les erreurs les plus courantes en matière de bannières de cookies ?

Dans nos lignes directrices sur l’utilisation des cookies sur les sites web, nous avons déjà expliqué les bonnes et les mauvaises pratiques en matière de placement de bannières de cookies ou de fenêtres contextuelles sur les sites web des organisations. Nous avons également expliqué la nature des cookies et la raison de leur traitement dans la section « Que dois-je savoir sur les cookies ? Cependant, dans la pratique, nous rencontrons encore des sites web qui n’incluent pas d’avis sur les cookies, qui ne fonctionnent pas ou qui ne sont pas configurés comme il se doit. Nous avons également trouvé des cas où l’avis relatif aux cookies est correctement paramétré, mais où, dans la pratique, les cookies sont toujours traités, par exemple si le visiteur n’a pas consenti à l’utilisation facultative des cookies. C’est pourquoi, dans cette explication, nous nous concentrerons à nouveau sur la non-conformité la plus importante et la plus facilement perceptible, à savoir les bannières de cookies mal créées.

Ainsi, dans ses recommandations se trouvant dans l’article ci-dessous, l’autorité rappelle (cas pratiques à l’appui) que :
* La bannière relative aux cookies doit être simple, sans informations inutiles ou trompeuses. Cette bannière doit fournir au visiteur des informations pratiques sur les cookies qui seront traités sans son consentement (fonctionnels) et sur les cookies pour lesquels il a la possibilité de donner son accord s’il le souhaite. Si le site web a l’intention de collecter UNIQUEMENT des cookies fonctionnels (pour lesquels le consentement n’est pas requis), une brève description peut être fournie et un bouton tel que « compris » peut être ajouté.
* Si le consentement est requis pour des cookies facultatifs, tels que les statistiques, le contenu personnalisé ou les cookies de marketing, vous devez avoir la possibilité d’exprimer votre accord ou votre désaccord. Toute bannière relative aux cookies doit également inclure un lien (bouton) vers des informations complémentaires, c’est-à-dire une politique en matière de cookies ou une politique de confidentialité expliquant comment les cookies sont gérés.
* L’organisation doit expliquer clairement la signification de la fenêtre contextuelle et les conséquences du choix du visiteur. Elle doit être présentée dans la langue choisie par le visiteur.  Les visiteurs du site web ne doivent pas avoir l’impression qu’ils ne pourront pas consulter le site ou qu’il ne fonctionnera pas correctement s’ils ne donnent pas leur consentement à l’utilisation de cookies facultatifs.

Disponible (en letton) sur:  dvi.gov.lv
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Numerama – Cyberguerre

Les données de milliers de jeunes volées après une cyberattaque contre les missions locales

Le ministère du Travail et de l’Emploi a révélé le 31 octobre qu’un prestataire associé aux missions locales a été ciblé par une cyberattaque. Cet incident a touché le réseau national des missions locales, compromettant la sécurité de données sensibles. Les premières analyses indiquent que des informations personnelles ont été exfiltrées. Le hacker aurait dérobé les fichiers contenant les noms, prénoms, numéros de téléphone, adresses électroniques et postales. Les personnes concernées seront informées conformément au RGPD.

Disponible sur: numerama.com

La Quadrature du Net

La Quadrature du Net part à l’ « assaut contre la vidéosurveillance algorithmique dans nos villes »

La question de pérenniser ou non l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) fait actuellement beaucoup de bruit dans le débat public. Si l’on entend principalement les ministres et préfets au niveau national, c’est aussi – et surtout – à l’échelle locale que ces enjeux se cristallisent. Profitant de l’engouement des Jeux Olympiques et du cadre législatif créé à l’occasion de cet évènement, de nombreuses communes tentent de légitimer et normaliser leurs usages de cette technologie, qui restent pourtant totalement illégaux. Ces manœuvres, qui doivent être révélées et dénoncées, constituent aussi pour les habitant⋅es un levier d’action majeur pour faire entendre leurs voix et exiger l’interdiction de la VSA dans nos villes.

Lorsque nous avons lancé notre campagne contre la VSA au printemps dernier, nous l’affirmions haut et fort : ce qui se joue avec la loi sur les Jeux Olympiques est une grande hypocrisie. La vidéosurveillance algorithmique s’est déployée depuis quasiment une dizaine d’années en toute illégalité dans les villes et les collectivités locales, qui ont acheté des logiciels de VSA à des entreprises de surveillance en quête de profit. Marseille, Reims, Vannes ou encore Moirans… nous avons documenté au fil des mois comment les villes se dotaient de ces outils de surveillance en toute illégalité. La loi JO vient donc légitimer une pratique existante en masquant l’étendue de cette réalité. En effet, le périmètre prévu par la loi ne prévoit la détection que de huit types d’analyses d’images. Or, les entreprises de VSA n’ont jamais caché qu’elles savaient déjà faire bien plus : reconnaissance d’émotions, reconnaissance faciale ou encore suivi et identification des personnes au travers d’attributs physiques… Le rôle de la loi JO apparaît alors comme évident : il s’agissait surtout de créer une première étape pour sortir cette technologie de l’illégalité et amorcer un projet plus large de surveillance de l’espace public.

Disponible sur: laquadrature.net

CNIL

Fuite de données et vol de votre IBAN : comment vous protéger si vous êtes concerné ?

La CNIL a constaté plusieurs violations de données personnelles concernant des organismes connus du grand public ces dernières semaines, comme celle ayant touché l’entreprise FREE récemment. Usurpation d’identité, vol de l’IBAN … quels sont les risques ? Que pouvez-vous faire ? Dans son article disponible ci-dessous, la CNIL vous informe sur ce que vous pouvez faire afin d’éviter les risques, et vous donne des conseils sur la marche à suivre dans le cas où ceux-ci se réaliseraient (exploitation frauduleuse d’un IBAN, etc.).

Disponible sur: CNIL.fr

Numerama – Cyberguerre

Free victime d’une cyberattaque : pourquoi la fuite des IBAN menace la sécurité de vos comptes bancaires

L’opérateur Free a informé une grande partie de ses abonnés, via un nouvel email envoyé ce 28 octobre, que la fuite de données contenait d’autres informations cruciales. L’entreprise a indiqué qu’en plus des noms, prénoms, dates et lieux de naissance, numéros de téléphone, identifiants abonnés, le hacker a aussi récupéré des données bancaires. Concrètement, ce sont les IBAN des clients de la box Free qui ont été mis en ligne par le pirate. 5,3 millions de personnes seraient concernées.

Disponible sur: numerama.com

L’Usine digitale

Cybersécurité : L’auto-école en ligne Ornikar victime d’une fuite de données personnelles

Ornikar, start-up française spécialisée dans la révision du code en ligne et dans la réservation de cours de conduite pour passer le permis, a averti le 24 octobre ses clients d’une « intrusion externe dans [son] système d’information ». Une cyberattaque qui a laissé fuité de nombreuses données personnelles, dont les noms, prénoms et dates de naissance de ses clients, mais aussi leurs adresses e-mail, leurs numéros de téléphone et leurs adresses postales. La plateforme précise que les « données bancaires et mots de passe n’ont pas été compromis lors de cet incident ».

Disponible sur: usine-digitale.fr

Le Monde

Ledger, entreprise de cryptoactifs, sanctionnée par la CNIL pour insuffisance de protection des données

L’entreprise française de sécurisation de cryptoactifs Ledger a été sanctionnée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses clients, a annoncé, mercredi 23 octobre, le gendarme français de la protection des données personnelles à l’Agence France-Presse (AFP). D’après les médias The Big Whale et La Lettre, qui ont révélé l’information, le montant de l’amende infligée s’élève à 750 000 euros. La CNIL n’a pas confirmé ce montant, soulignant que cette sanction n’était « pas publique ».

Disponible (en anglais) sur: lemonde.fr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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