Dernières actualités : données personnelles

CNIL

Les caméras « augmentées » dans les habitacles des véhicules de transport de marchandises

Certains employeurs des sociétés de transport souhaitent installer des caméras augmentées embarquées dans les véhicules professionnels utilisés par leurs salariés/agents. Ces caméras servent, par exemple, à détecter en temps réel la fatigue (signes précurseurs de fatigue du conducteur, ainsi que son endormissement pendant la conduite) ou une distraction (détection du regard du conducteur en dehors de l’axe de la route ou d’une action pouvant altérer la conduite telle que l’utilisation du téléphone portable, l’action de fumer, etc.). Ces dispositifs peuvent permettre de remonter les données techniques des alertes ou des séquences vidéo vers une plateforme accessible à la société prestataire, voire à l’employeur.

Dans un article disponible ci-dessous, la CNIL rappelle que les employeurs doivent s’assurer que ces dispositifs respectent les données personnelles et la vie privée des conducteurs. Au programme : la base légale applicable, les données pouvant être traitées, ou encore les garanties à mettre en place.

Disponible sur: CNIL.fr

UODO (autorité polonaise)

Le président de l’UODO a rencontré des représentants de Microsoft

L’autorité polonaise a aujourd’hui annoncé que le 15 novembre dernier, le président de l’UODO Miroslaw Wróblewski, et la présidente adjointe , le professeur Agnieszka Grzelak, ont rencontré des représentants de Microsoft, dont Julie Brill, Chief Privacy Officer et Corporate Vice President of Global Privacy, Security and Regulatory Affairs chez Microsoft.

La réunion a porté sur l’utilisation de données personnelles pour former des modèles d’intelligence artificielle, y compris les risques pour la vie privée des utilisateurs et le respect des réglementations en matière de protection des données. Ont également été abordés les défis liés à l’utilisation des services en nuage en termes de protection des données, et  notamment vis à vis des transferts de données en dehors de l’UE. Une attention particulière a été accordée au besoin de transparence et de contrôle efficace des données des utilisateurs, y compris la possibilité de mettre en œuvre de nouvelles solutions technologiques pour soutenir la protection des données.

L’autorité estime dans son article que la réunion a constitué une étape importante dans la mise en place d’une coopération entre l’autorité de protection des données et les représentants du marché des technologies de l’information, en vue d’un développement durable des technologies, tout en respectant le droit à la vie privée. Une affaire à suivre !

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Protection des consommateurs et des données personnelles : la CNIL et la DGCCRF renforcent leur coopération

Dans l’économie numérique, les services fournis aux consommateurs s’accompagnent le plus souvent de l’exploitation commerciale de leurs données personnelles. La progression constante de cette dimension numérique dans les échanges économiques fait de la protection des consommateurs et de la protection des données des enjeux liés et complémentaires, nécessitant une coopération étroite entre les autorités concernées. C’est pourquoi la Commission nationale de l’informatique et libertés (CNIL), autorité chargée de veiller à la protection des données, et la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), autorité chargée de la protection des consommateurs, ont signé un premier protocole de coopération en 2011, dans l’objectif d’une meilleure protection des consommateurs dans l’espace numérique.

Pour promouvoir cette coopération et l’adapter aux évolutions du cadre légal et de l’économie numérique, le protocole a été revu une première fois en 2019. Depuis, les deux autorités ont échangé plusieurs dizaines de signalements, luttant ainsi contre les pratiques commerciales abusives et non conformes à la protection des données, sur des sujets tels que la prospection liée à la rénovation ou la gestion des programmes de fidélité. Dans le but de renforcer davantage cette coopération entre les deux autorités, Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL, et Sarah Lacoche, directrice générale de la DGCCRF, signent aujourd’hui un nouveau protocole, dont les objectifs sont détaillés ci-dessous.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Ordre du jour de la séance plénière du 14 novembre 2024

La Commission nationale de l’informatique et des libertés s’est réunie le jeudi 14 novembre 2024 à 9 h 30 avec l’ordre du jour suivant :

Partie I (avec débats):
* Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet de décret modifiant le décret du 11 février 2021 relatif aux modalités de mise en œuvre par la direction générale des finances publiques et la direction générale des douanes et des droits indirects de traitements informatisés et automatisés permettant la collecte et l’exploitation de données rendues publiques sur les sites internet des opérateurs de plateforme en ligne ;
* Présentation d’une synthèse des conclusions des États généraux de l’information ;
* Présentation d’un observatoire des parcours d’exercice des droits RGPD.

Partie II (sans débats):
* Examen d’un projet de délibération portant agrément d’APAVE CERTIFICATION pour la certification des compétences du délégué à la protection des données ;
* Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet de décret en Conseil d’État relatif au recrutement des agents recenseurs mentionnés à l’article 156 de la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité;
* Examen d’un projet de délibération portant approbation des règles d’entreprise contraignantes « responsable de traitement » du groupe COFACE.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Silver économie (économie des seniors) : le plan d’action de la CNIL

Le développement de la silver économie répond à la transition démographique vécue par de nombreux pays occidentaux. La nature des données traitées et le ciblage en fonction de l’âge soulève d’importants enjeux en matière de protection des données. La CNIL publie son plan d’action pour accompagner l’ensemble des acteurs de la filière.

La filière de la silver économie (économie des seniors) englobe l’ensemble des activités qui bénéficient aux seniors (60 ans et plus). Il s’agit d’une économie transversale présente dans une multitude de secteurs et qui, le plus souvent, consiste en des offres de services et de biens visant à améliorer la qualité de vie des seniors, à préserver leur autonomie, et à apporter des solutions aux personnes fragiles ou en dépendance.

Cette filière recouvre de nombreux champs d’actions, tels que :
* la santé et la nutrition ;
* la sécurité et l’autonomie ;
* l’habitat ;
* les services ;
* les loisirs et activités adaptées ;
* la communication ;
* les transports et la mobilité.

Les seniors représenteront environ 24 millions de personnes en France d’ici 2060. Le vieillissement de la population entraîne l’émergence de plus en plus de produits et de services à destination des personnes âgées. La filière de la silver économie soulevant des problématiques importantes tant d’ordre juridique qu’éthique, la CNIL a décidé d’engager des travaux destinés à ces acteurs.

Disponible sur: CNIL.fr

ICO (autorité anglaise)

L’ICO appelle à la collaboration avec les développeurs alors qu’un rapport révèle les futures innovations et les préoccupations en matière de protection des données dans la génomique

L’ICO a annoncé avoir aujourd’hui publié un nouveau rapport sur la génomique, qui souligne la nécessité d’une approche de la protection de la vie privée dès la conception, qui soutienne l’innovation tout en protégeant la vie privée. Le rapport montre comment la génomique pourrait bientôt avoir un impact remarquable sur la vie quotidienne : les hôpitaux pourraient utiliser l’ADN pour prédire et prévenir les maladies, les assureurs pourraient adapter leurs politiques en fonction des marqueurs génétiques de la santé, et les technologies portables pourraient personnaliser les programmes de remise en forme en fonction des tendances génétiques.

Le rapport, qui fait partie de la série Tech Futures, examine les défis posés par les progrès rapides de la technologie génomique et invite les organisations à s’engager avec nous dans notre « bac à sable réglementaire ». Alors que la génomique continue de remodeler les soins de santé et de s’étendre à des secteurs tels que l’assurance, l’éducation et l’application de la loi, le rapport explore divers scénarios pour illustrer les préoccupations potentielles en matière de protection des données, notamment :

  • La sécurité des données : Certaines données génomiques sont très personnelles et presque impossibles à rendre anonymes, ce qui soulève des risques d’utilisation abusive ou de réidentification en cas de mauvaise manipulation ou de partage inapproprié.
  • La discrimination ou les préjugés : L’utilisation de données génomiques dans des domaines tels que l’assurance ou l’application de la loi pourrait conduire à une discrimination systémique, en particulier si elle est associée à des modèles susceptibles de renforcer les préjugés existants.
  • Transparence et consentement : Le partage de données entre organisations dans des secteurs tels que les soins de santé peut rendre difficile pour les individus de comprendre comment leurs données génomiques sont utilisées et dans quel but.
  • Partage familial : Les informations génomiques sont intrinsèquement liées aux membres de la famille, ce qui signifie que les données partagées sur une personne pourraient par inadvertance révéler des informations sensibles sur une autre personne.
  • But de l’utilisation : L’extension potentielle de l’utilisation des données génomiques au-delà de leur finalité initiale suscite des inquiétudes quant à la minimisation des données et à la limitation des finalités.

Enfin, l’ICO encourage les entreprises qui travaillent avec la génomique – que ce soit dans le domaine des soins de santé, de l’éducation, de l’assurance ou de la justice pénale – à collaborer avec son « Regulatory Sandbox ». Ce service gratuit permet aux développeurs de bénéficier de conseils d’experts sur l’élaboration d’innovations conformes à la protection de la vie privée dans le domaine de la génomique, afin de transformer des idées novatrices en solutions fiables et conformes à la législation.

Disponible (en anglais) sur: ico.org.uk
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Ordre du jour de la séance plénière du 7 novembre 2024

La Commission nationale de l’informatique et des libertés s’est réunie le jeudi 7 novembre 2024 à 9 h 30 avec l’ordre du jour suivant :

Partie I (avec débats):
* Présentation de la revue de la littérature scientifique concernant les enjeux de prise de décision automatisée ;
* Point sur le statut des modèles d’IA.

Partie II (sans débats):
* Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet de décret relatif au système d’information du compte personnel de formation, au traitement de données à caractère personnel dénommé « Mon Activité de Formation » et à l’accès de la Caisse des dépôts et consignations à diverses données ;
* Examen de quatre projets de délibérations portant sur les traitements NAVPRO, OEDIPP, PUMA et SIMBA :
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté relatif à l’arrêté portant modification de l’arrêté du 26 novembre 2015 portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à la constitution d’un référentiel des navires professionnels dénommé « NAVPRO » ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à l’organisation des épreuves et la délivrance informatisée des permis de conduire les bateaux de plaisance à moteur dénommé « OEDIPP » ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté relatif à l’arrêté portant création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à la constitution d’un référentiel des navires de plaisance dénommé « PUMA » et au traitement automatisé permettant la gestion du droit annuel de francisation et de navigation ;
– Examen d’un projet de délibération portant avis sur un projet d’arrêté modifiant l’arrêté du 29 novembre 2011 portant création d’un traitement automatisé d’informations relatif à l’enregistrement des bateaux de plaisance naviguant ou stationnant dans les eaux intérieures nationales dénommé « SIMBA ».

Disponible sur: CNIL.fr

La Quadrature du Net

La Quadrature du Net part à l’ « assaut contre la vidéosurveillance algorithmique dans nos villes »

La question de pérenniser ou non l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) fait actuellement beaucoup de bruit dans le débat public. Si l’on entend principalement les ministres et préfets au niveau national, c’est aussi – et surtout – à l’échelle locale que ces enjeux se cristallisent. Profitant de l’engouement des Jeux Olympiques et du cadre législatif créé à l’occasion de cet évènement, de nombreuses communes tentent de légitimer et normaliser leurs usages de cette technologie, qui restent pourtant totalement illégaux. Ces manœuvres, qui doivent être révélées et dénoncées, constituent aussi pour les habitant⋅es un levier d’action majeur pour faire entendre leurs voix et exiger l’interdiction de la VSA dans nos villes.

Lorsque nous avons lancé notre campagne contre la VSA au printemps dernier, nous l’affirmions haut et fort : ce qui se joue avec la loi sur les Jeux Olympiques est une grande hypocrisie. La vidéosurveillance algorithmique s’est déployée depuis quasiment une dizaine d’années en toute illégalité dans les villes et les collectivités locales, qui ont acheté des logiciels de VSA à des entreprises de surveillance en quête de profit. Marseille, Reims, Vannes ou encore Moirans… nous avons documenté au fil des mois comment les villes se dotaient de ces outils de surveillance en toute illégalité. La loi JO vient donc légitimer une pratique existante en masquant l’étendue de cette réalité. En effet, le périmètre prévu par la loi ne prévoit la détection que de huit types d’analyses d’images. Or, les entreprises de VSA n’ont jamais caché qu’elles savaient déjà faire bien plus : reconnaissance d’émotions, reconnaissance faciale ou encore suivi et identification des personnes au travers d’attributs physiques… Le rôle de la loi JO apparaît alors comme évident : il s’agissait surtout de créer une première étape pour sortir cette technologie de l’illégalité et amorcer un projet plus large de surveillance de l’espace public.

Disponible sur: laquadrature.net

ICO (autorité anglaise)

Les autorités mondiales chargées de la protection de la vie privée publient une déclaration commune de suivi sur le « scraping » de données après l’engagement de l’industrie d’améliorer ses pratiques

L’ICO a aujourd’hui, avec 16 autres autorités mondiales de protection des données, publié sur le site de l’autorité canadienne (en anglais) une déclaration afin de souligner comment les entreprises de médias sociaux peuvent mieux protéger les informations personnelles, alors que les inquiétudes grandissent au sujet de la récupération massive d’informations personnelles sur les plateformes de médias sociaux, y compris pour soutenir les systèmes d’intelligence artificielle. 

La première déclaration commune publiée l’année dernière souligne les principaux risques pour la vie privée associés au « data scraping », c’est-à-dire l’extraction automatisée de données sur le web, y compris sur les plateformes de médias sociaux et d’autres sites web qui hébergent des informations personnelles accessibles au public. Cette nouvelle déclaration conjointe fournit des conseils supplémentaires pour aider les entreprises à s’assurer que les informations personnelles de leurs utilisateurs sont protégées contre le scraping illégal.

L’année dernière, les autorités chargées de la protection des données ont invité les entreprises à définir et à mettre en œuvre des contrôles pour se protéger contre les activités de « scraping » de données sur leurs plateformes, les surveiller et y répondre, notamment en prenant des mesures pour détecter les robots et bloquer les adresses IP lorsqu’une activité de « scraping » de données est identifiée, entre autres mesures. Cette nouvelle déclaration conjointe énonce d’autres attentes, notamment que les organisations :
* Respectent les lois sur la protection de la vie privée et des données lorsqu’elles utilisent des informations personnelles, y compris sur leurs propres plateformes, pour développer des modèles de langage à grande échelle d’intelligence artificielle (IA) ;
*Déploient une combinaison de mesures de sauvegarde et les réviser et les mettre à jour régulièrement pour suivre les progrès des techniques et des technologies de scraping ; et
* Veillent à ce que l’extraction de données autorisée à des fins commerciales ou socialement bénéfiques se fasse dans le respect de la loi et de conditions contractuelles strictes.

Après la signature de la première déclaration par les membres du groupe de travail international Global Privacy Assembly en 2023, celle-ci a été envoyée aux sociétés mères de YouTube, TikTok, Instagram, Threads, Facebook, LinkedIn, Weibo et X (la plateforme anciennement connue sous le nom de Twitter). En général, les entreprises de médias sociaux ont indiqué aux autorités de protection des données qu’elles avaient mis en œuvre un grand nombre des mesures identifiées dans la déclaration initiale, ainsi que d’autres mesures qui peuvent faire partie d’une approche dynamique à plusieurs niveaux pour mieux se protéger contre le raclage illégal de données. Parmi les mesures supplémentaires présentées dans la déclaration conjointe de suivi figurent l’utilisation d’éléments de conception des plateformes qui rendent plus difficile le grattage automatisé des données, des mesures de protection qui tirent parti de l’intelligence artificielle et des solutions moins coûteuses que les petites et moyennes entreprises pourraient utiliser pour s’acquitter de leurs obligations en matière de protection des données.

Disponible (en anglais) sur: ico.org.uk.
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

CNIL

Recherche clinique : la CNIL approuve le code de conduite européen de la Fédération EUCROF

Ce code s’adresse aux prestataires de services en recherche clinique (CRO en anglais pour Clinical Research Organisations) qui interviennent en tant que sous-traitants pour le compte de promoteurs. Il apporte une dimension opérationnelle aux exigences du RGPD.  Un code de conduite est un outil prévu par le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui permet de répondre aux besoins opérationnels de professionnels dans leur mise en conformité. Il permet notamment de construire un socle commun de bonnes pratiques, de contribuer à démontrer sa conformité au RGPD et d’envoyer un signal positif aux clients et aux professionnels du secteur d’activité concerné.

Il s’agit du troisième code européen, et le deuxième approuvé par la CNIL, après le code CISPE (dans le domaine de l’informatique en nuage) adopté en 2021. Ce nouveau code a été porté par la fédération EUCROF (European Clinical Research Organisations Federation), qui a pris l’initiative de l’élaborer pour répondre aux enjeux identifiés par le secteur en matière de protection des données.

Il a pour objectif de décrire de manière opérationnelle les engagements pris par les sociétés privées qui fournissent, sur une base contractuelle, des services dans le domaine de la recherche en santé, notamment pour l’industrie pharmaceutique, en tant que sous-traitants (au sens de l’article 28 du RGPD) dans le cadre de l’exécution du contrat qui les lie au promoteur (personne physique ou morale qui est responsable d’une recherche clinique, en assure la gestion, vérifie que son financement est prévu et qui détermine les finalités et les moyens des traitements nécessaires à celle-ci). Parmi les services proposés par les CRO (prestataires de services en recherche clinique) qui peuvent être couverts par le code, figurent notamment la conception du protocole ou du cahier d’observations, la sélection et la contractualisation avec les centres investigateurs, la collecte et l’hébergement des données, leur analyse et la production de rapports, ou encore des services d’archivage ou de support technique.

Disponible sur: CNIL.fr

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