Dernières actualités : données personnelles

Numerama – Cyberguerre

Free victime d’une cyberattaque : pourquoi la fuite des IBAN menace la sécurité de vos comptes bancaires

L’opérateur Free a informé une grande partie de ses abonnés, via un nouvel email envoyé ce 28 octobre, que la fuite de données contenait d’autres informations cruciales. L’entreprise a indiqué qu’en plus des noms, prénoms, dates et lieux de naissance, numéros de téléphone, identifiants abonnés, le hacker a aussi récupéré des données bancaires. Concrètement, ce sont les IBAN des clients de la box Free qui ont été mis en ligne par le pirate. 5,3 millions de personnes seraient concernées.

Disponible sur: numerama.com

L’Usine digitale

Cybersécurité : Free alerte ses abonnés sur une fuite de données personnelles

L’opérateur Free a envoyé le 2 octobre un e-mail à certains de ses abonnés Freebox, les informant d’une possible fuite de données personnelles. “Nous avons constaté une consultation de vos données personnelles pouvant mener à une perte de confidentialité de certaines de vos informations : nom, prénom, numéro de téléphone, adresse postale”, écrit la filiale du groupe Iliad. Elle affirme toutefois que les mots de passe et coordonnées bancaires ne sont pas concernés par cette fuite de données. L’étendue de la violation de données personnelles n’est pas encore connue, tout comme l’origine de la fuite.

Disponible sur: usine-digitale.fr

Numerama – Cyberguerre

Telegram : Pavel Durov s’engage à livrer les adresses IP aux autorités en cas de délit

pavel durov

La sulfureuse application mobile Telegram fait volte-face sur la modération. Depuis l’arrestation de Pavel Durov, plusieurs changements ont été annoncés. Désormais, « les adresses IP et les numéros de téléphone de celles et ceux qui enfreignent les règles [de l’application] peuvent être divulgués aux autorités compétentes en réponse à des demandes légales valides », a-t-il prévenu. Cette règle, qui vise à « dissuader davantage les criminels d’abuser » de l’application, s’applique dans le monde entier.

Disponible sur: numerama.com

L’Usine digitale

Cybersécurité : SFR touché par une fuite de données exposant les IBAN de ses clients

SFR a annoncé le 19 septembre avoir été victime d’un “incident de sécurité” dans les systèmes de sa filiale low-cost RED, entraînant une fuite de données personnelles. Dans un e-mail envoyé aux clients concernés, RED indique qu’il s’agit “exclusivement” des noms, prénoms, numéros de téléphone et adresses, mais aussi, plus grave, de données sensibles comme les IBAN et numéros de terminaux et de cartes SIM. L’incident a impacté un outil de gestion des commandes, et a été détecté le 3 septembre avant d’être corrigé dans la journée. On ignore, pour l’heure, le nombre de clients dont les données ont été subtilisées. Les clients impactés seraient ceux ayant récemment commandé un smartphone ou souscrit à un forfait chez RED.

Disponible sur: usine-digitale.fr

HAAS Avocats

Doctolib : L’IA transforme le secteur de la santé, mais à quel prix ?

Par Haas Avocats

L’intelligence artificielle (IA) est en train de redéfinir le secteur de la santé, en apportant des solutions novatrices qui améliorent la qualité des soins et la relation entre les patients et les professionnels de santé. Doctolib, à la pointe de cette révolution, développe des outils IA prometteurs qui pourraient redéfinir la pratique médicale.

Disponible sur: haas-avocats.com

La Quadrature du Net

Veesion et surveillance en supermarchés : vraie illégalité, faux algorithmes ?

Le vendredi 21 juin, le Conseil d’État a rendu une ordonnance de référé passée presque inaperçue concernant Veesion, la start-up française de surveillance algorithmique des « vols » en supermarchés. Bien qu’il s’agisse d’une procédure toujours en cours (l’affaire doit encore être jugée au fond), la justice administrative a conforté ce que nous soulignons depuis 3 ans : l’illégalité du logiciel conçu par la start-up de surveillance. Concrètement, il s’agit d’installer sur les caméras des supermarchés un algorithme repérant des gestes considérés comme suspects pour détecter les « mauvaises intentions de possibles voleurs à l’étalage ». L’objectif est purement financier : promettre à ses clients (des grandes ou petites surfaces) une réduction de « plus de 60% des pertes liées au vol à l’étalage » et de sauver « 1 à 3% du chiffre d’affaires » qui leur serait subtilisé.

Selon l’association, la récente ordonnance du Conseil d’Etat vient révéler que la CNIL a engagé une procédure contre Veesion en raison de l’illégalité de son logiciel. La CNIL a notamment souhaité en alerter l’ensemble de ses clients en obligeant à afficher dans les magasins concernés une information sur une telle infraction à la loi. Veesion a essayé de faire suspendre en urgence cette procédure et le Conseil d’Etat a rejeté la requête le 21 juin dernier.

Disponible sur: laquadrature.net
Ce résumé est susceptible d’avoir été réalisé de manière automatisée.

CNIL

Régulation de l’IA : les autorités de protection des données européennes veulent être chargées des systèmes à haut risque

Lors de la dernière plénière du Comité européen de la protection des données (CEPD) en date du 16 juillet, les autorités de protection des données ont souhaité avoir une position commune sur leur rôle dans la mise en œuvre du règlement européen sur l’IA (RIA) publié le 12 juillet et qui entrera en application à partir du 1er août 2024. En effet, ce nouveau règlement prévoit la désignation d’une ou plusieurs autorités compétentes pour endosser le rôle d’autorité de surveillance du marché, mais il ne se prononce pas sur la nature des autorités concernées : ce choix revient à chaque État membre, qui devra en désigner une avant le 2 août 2025.

Dans ce contexte, les autorités de protection des données européennes rappellent qu’elles disposent déjà d’une expérience et d’une expertise dans le traitement de l’impact de l’IA sur les droits fondamentaux, en particulier le droit à la protection des données personnelles, et qu’elles devraient donc être désignées comme autorités de surveillance du marché pour un certain nombre de systèmes d’IA à haut risque. Selon la CNIL, une telle désignation permettrait d’assurer une bonne coordination entre les différentes autorités nationales, ainsi qu’une articulation harmonieuse du RIA avec le RGPD.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Entrée en vigueur du règlement européen sur l’IA : les premières questions-réponses de la CNIL

Depuis un an, la CNIL a lancé son plan d’action pour promouvoir une IA respectueuse des droits des personnes sur leurs données et sécuriser les entreprises innovant en la matière dans leur application du RGPD. À l’occasion de la publication du règlement IA au JOUE, la CNIL répond à vos questions sur ce nouveau texte.

Disponible sur: CNIL.fr

CNIL

Design trompeur : les résultats de l’audit du Global Privacy Enforcement Network

En mai dernier, 26 autorités de protection des données dans le monde, rassemblées au sein du Global Privacy Enforcement Network (GPEN – réseau d’organismes agissant pour la protection de la vie privée au sein de pays membres de l’OCDE) ont examiné 1 010 sites web et applications mobiles dans le cadre d’une opération conjointe : le GPEN Sweep. Cet audit, auquel la CNIL a collaboré, a révélé que ces derniers avaient largement recours à des mécanismes de conception trompeuse (dark pattern en anglais), entravant ainsi la capacité des utilisateurs à prendre des décisions éclairées en matière de protection de la vie privée.

Ces mécanismes utilisent des fonctionnalités qui incitent les utilisateurs à choisir des options qui pourraient se traduire par la collecte de données personnelles supplémentaires. Ils peuvent également les contraindre à passer par de nombreuses étapes pour trouver la politique de confidentialité, se déconnecter, supprimer leur compte ou encore faire en sorte que des messages guides s’affichent à répétition pour que, frustrés, les utilisateurs décident finalement de fournir plus de données personnelles qu’ils ne l’auraient souhaité.

Cette année, l’audit, dit également « ratissage » du GPEN, a eu lieu du 29 janvier au 2 février 2024. Pour la première fois, il a été coordonné avec l’International Consumer Protection and Enforcement Network (ICPEN – réseau international de protection et d’application des droits des consommateurs), composé d’autorités de protection des consommateurs.
La CNIL vous expose sa méthodologie ainsi que les résultats observés dans l’article ci-dessous.

Disponible sur: CNIL.fr

La Quadrature du Net

La Quadrature du Net dénonce l’essor du contrôle algorithmique chez France Travail

Selon l’association, « France Travail multiplie les expérimentations de profilage algorithmique des chômeurs, visant à évaluer leur honnêteté, attractivité et état de confiance. Cette pratique, partagée avec la CAF, s’inscrit dans un processus de numérisation forcée du service public de l’emploi. La Quadrature estime que l’automatisation via une myriade d’algorithmes contribue à une déshumanisation de l’accompagnement social.

« Score de suspicion » visant à évaluer l’honnêteté des chômeur·ses, « score d’employabilité » visant à mesurer leur « attractivité », algorithmes de détection des demandeur·ses d’emploi en situation de « perte de confiance », en « besoin de redynamisation » ou encore à « risque de dispersion » […] Au nom de la « rationalisation » de l’action publique et d’une promesse « d’accompagnement personnalisé » et de « relation augmentée », se dessine ainsi l’horizon d’un service public de l’emploi largement automatisé. Cette automatisation est rendue possible par le recours à une myriade d’algorithmes qui, de l’inscription au suivi régulier, se voient chargés d’analyser nos données afin de mieux nous évaluer, nous trier et nous classer. Soit une extension des logiques de surveillance de masse visant à un contrôle social toujours plus fin et contribuant à une déshumanisation de l’accompagnement social. »

Disponible sur: laquadrature.net
Ce résumé est susceptible d’avoir été réalisé de manière automatisée.

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