Dernières actualités : données personnelles

UODO (autorité polonaise)

Le président de l’UODO a rencontré des représentants de Microsoft

L’autorité polonaise a aujourd’hui annoncé que le 15 novembre dernier, le président de l’UODO Miroslaw Wróblewski, et la présidente adjointe , le professeur Agnieszka Grzelak, ont rencontré des représentants de Microsoft, dont Julie Brill, Chief Privacy Officer et Corporate Vice President of Global Privacy, Security and Regulatory Affairs chez Microsoft.

La réunion a porté sur l’utilisation de données personnelles pour former des modèles d’intelligence artificielle, y compris les risques pour la vie privée des utilisateurs et le respect des réglementations en matière de protection des données. Ont également été abordés les défis liés à l’utilisation des services en nuage en termes de protection des données, et  notamment vis à vis des transferts de données en dehors de l’UE. Une attention particulière a été accordée au besoin de transparence et de contrôle efficace des données des utilisateurs, y compris la possibilité de mettre en œuvre de nouvelles solutions technologiques pour soutenir la protection des données.

L’autorité estime dans son article que la réunion a constitué une étape importante dans la mise en place d’une coopération entre l’autorité de protection des données et les représentants du marché des technologies de l’information, en vue d’un développement durable des technologies, tout en respectant le droit à la vie privée. Une affaire à suivre !

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

UODO (autorité polonaise)

Une entreprise sur cinq ne s’occupe pas de la formation sur la protection des données personnelles

Seules 81 % des entreprises du secteur des PME forment leurs employés à la protection des données, mais près de trois cinquièmes d’entre elles ne le font qu’une seule fois, après l’embauche : c’est ce que révèle une enquête commandée par ChronPESEL.pl et le Registre national des dettes sous les auspices de l’Office pour la protection des données personnelles. Pourtant, l’absence de formation ou une formation sporadique peut s’avérer très coûteuse, car ce sont souvent des erreurs humaines involontaires qui sont à l’origine de fuites de données ou de vols par des pirates informatiques.

Le manque de formation est évident dans de nombreuses violations de la protection des données signalées. C’est le cas lorsque des données personnelles sont divulguées à la mauvaise personne en raison de colis mal adressés ou d’attaques par ransomware, ce qui ne se serait pas produit si le personnel avait été correctement formé à ce type de situation. Il est également important que la formation soit cyclique, rappelant les règles de sécurité pertinentes et les adaptant en permanence aux nouvelles menaces émergentes, déclare Jacek Młotkiewicz, directeur du département « Contrôle et violation » de l’Office de protection des données personnelles. Les employés non formés sont en effet le maillon faible du système de sécurité des données d’une entreprise, quelle que soit sa taille. Ces personnes commettent des erreurs élémentaires : ouvrir des courriels suspects, cliquer sur les liens qu’ils contiennent, utiliser des mots de passe faibles et faciles à deviner, …

Malheureusement, seulement 22 % des personnes interrogées déclarent répéter la formation des employés pendant leur emploi. Il est intéressant de noter que les petites entreprises (41 %) soutiennent mieux la comparaison que les moyennes (35 %) et les microentreprises (21 %). Cela peut s’expliquer par un taux de rotation du personnel plus faible. Les entreprises de l’industrie manufacturière (57 %), du commerce (35 %) et des transports (34 %) se distinguent. Il s’agit plus souvent de sociétés (31 %) que d’entreprises individuelles (12 %).

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

UODO (autorité polonaise)

Utilisation de caméras corporelles par les contrôleurs de billets et obligation d’information : la Pologne veut interroger la CJUE

Dans un article publié ce jour, l’autorité polonaise annonce avoir conseillé à la ministre Agnieszka Bartol-Saurel de la Chancellerie du Premier ministre de saisir la Cour de justice de l’UE de la question préjudicielle relative à la mise en œuvre de l’obligation d’information concernant la manière dont les contrôleurs de billets traitent les données obtenues au moyen de caméras corporelles (affaire C-422/24 – Storstockholms Lokaltrafi).

La demande d’avis reçue par l’autorité polonaise décrivait la situation des contrôleurs de billets équipés de caméras corporelles. Ces caméras étaient destinées à prévenir les menaces et les actes de violence, ainsi qu’à faciliter la vérification de l’identité des passagers tenus de payer un supplément. Les caméras utilisées par les contrôleurs enregistrent des images vidéo et du son. Les enregistrements étaient initialement effacés automatiquement au bout de deux minutes, puis au bout d’une minute. Toutefois, les contrôleurs devaient interrompre l’effacement de l’enregistrement s’ils infligeaient une amende à un passager ou s’ils entendaient des menaces de la part du passager. Dans ce cas, le système conservait l’enregistrement commencé une minute avant que le contrôleur n’interrompe l’effacement.

Selon l’article, cet suggestion à la ministre ferait suite à des doutes émis par la CNIL sur la source des données à caractère personnel et donc sur l’application de la disposition pertinente du RGPD à l’obligation d’information. Plus précisément, il s’agit de savoir si c’est l’article 13 du RGPD (obligation d’information lorsque les données sont collectées directement auprès de la personne concernée) ou l’article 14 du RGPD (obligation d’information lorsque les données sont collectées indirectement) qui doit s’appliquer. Le président de l’UODO estime que l’article 13 du règlement 2016/679 s’appliquera dans le cas du traitement de données à caractère personnel obtenues au moyen de la vidéosurveillance, y compris une caméra corporelle. Et c’est cette position que la Pologne devrait présenter à la Cour.

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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