Dernières actualités : données personnelles

L’Usine digitale

Cyberattaque contre Free : La justice ordonne à Telegram de révéler l’identité du pirate

Le tribunal judiciaire de Paris a ordonné à la messagerie Telegram de révéler l’identité du pirate informatique à l’origine d’une demande de rançon à Free, après une cyberattaque ayant provoqué le vol des données de 19,2 millions de clients. L’application doit alors fournir “tous les éléments permettant d’identifier la personne”, soit son identité civile, les adresses IP recueillies et le numéro de téléphone utilisé pour la création du compte. D’après Free et Free Mobile, un cybercriminel dénommé “[Z] [L]” a adressé trois messages le 21 octobre sur la plateforme interne dédiée à la protection des données personnelles, ainsi qu’un quatrième au “président du groupe Iliad” (Xavier Niel) via Telegram. Le pirate informatique affirmait alors avoir les données en sa possession, menaçait de “les utiliser frauduleusement” et exigeait une rançon de 10 millions d’euros en cryptomonnaies.

Disponible sur: usine-digitale.fr

Datatilsynet (autorité norvégienne)

L’autorité norvégienne adresse une réprimande à Disqus

Aujourd’hui, l’autorité norvégienne de protection des données a annoncé avoir adressé un blâme à Disqus. Cette décision fait suite à la divulgation par l’entreprise, sans base légale, de données personnelles sur des personnes concernées en Norvège.

Disqus est une société américaine qui propose, entre autres, des solutions de champs de commentaires et de la publicité programmatique pour les sites web. Entre juillet 2018 et décembre 2019, Disqus a fourni ses services à plusieurs sites norvégiens, dont TV2, Adressa, et Khrono, sans se conformer aux règles de confidentialité de l’UE. La solution utilisée collectait des données telles que les adresses IP, les identifiants d’utilisateur et l’activité des visiteurs, qui étaient partagées en temps réel avec le siège de Disqus, Zeta Global, basé en dehors de l’Espace économique européen (EEE). Disqus n’a pas recueilli de consentement valide de la part des utilisateurs pour ce traitement. Au cours de son enquête, l’autorité norvégienne de protection des données a appris que Disqus avait supposé à tort que le règlement général sur la protection des données ne s’appliquait pas en Norvège grâce à des articles parus dans les médias en 2019. 

L’enquête menée par l’autorité norvégienne a permis de confirmer les faits :
* Disqus a traité les données des utilisateurs sans base légale valide, en violation de l’article 6(1) du RGPD.  En particulier, Disqus n’a pas obtenu un consentement valable pour le traitement des données, se basant uniquement sur les réglages de cookies dans le navigateur, ce qui ne respecte pas les exigences de consentement libre, informé et spécifique du RGPD.
* Les données collectées étaient transmises en temps réel à Zeta Global, aux Etats-Unis, sans garantie de protection adéquate des informations pour les utilisateurs en Norvège.

Dans le cadre de cette affaire, en 2021, l’autorité norvégienne de protection des données avait averti Disqus d’une possible amende de 25 millions de NOK (environ 2 millions d’euros) pour ces violations du RGPD liées à la collecte et à la transmission non autorisée de données personnelles de visiteurs norvégiens vers la société mère, Zeta Global. Suite à de nombreux échanges, l’autorité norvégienne de protection des données a finalement décidé de réprimander Disqus pour les manquements constatés, sans infliger d’amende. Cette décision est fondée sur la durée de traitement de l’affaire et sur le fait que Disqus a supprimé les données concernées. Toutefois, l’Autorité a rappelé à Disqus ses obligations et a averti qu’une récidive pourrait entraîner des sanctions financières.

Disponible (en norvégien) sur: datatilsynet.no
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

Numerama – Cyberguerre

Free victime d’une cyberattaque : pourquoi la fuite des IBAN menace la sécurité de vos comptes bancaires

L’opérateur Free a informé une grande partie de ses abonnés, via un nouvel email envoyé ce 28 octobre, que la fuite de données contenait d’autres informations cruciales. L’entreprise a indiqué qu’en plus des noms, prénoms, dates et lieux de naissance, numéros de téléphone, identifiants abonnés, le hacker a aussi récupéré des données bancaires. Concrètement, ce sont les IBAN des clients de la box Free qui ont été mis en ligne par le pirate. 5,3 millions de personnes seraient concernées.

Disponible sur: numerama.com

Le Monde

Ledger, entreprise de cryptoactifs, sanctionnée par la CNIL pour insuffisance de protection des données

L’entreprise française de sécurisation de cryptoactifs Ledger a été sanctionnée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas avoir suffisamment protégé les données de ses clients, a annoncé, mercredi 23 octobre, le gendarme français de la protection des données personnelles à l’Agence France-Presse (AFP). D’après les médias The Big Whale et La Lettre, qui ont révélé l’information, le montant de l’amende infligée s’élève à 750 000 euros. La CNIL n’a pas confirmé ce montant, soulignant que cette sanction n’était « pas publique ».

Disponible (en anglais) sur: lemonde.fr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

PIPC (autorité coréenne)

Corée: l’autorité sanctionne deux entreprises pour manquement à leurs obligations en matière de sécurité

La Commission de protection des informations personnelles (président Ko Hak-soo, ci-après dénommée « Commission de protection des informations personnelles ») a tenu sa 17e réunion plénière le 23 octobre (mercredi) et a voté l’imposition d’un total de 123,17 millions KRW d’amendes (soit environ 83 000 euros) et de 10,8 millions KRW (soit environ 7000 euros) de pénalités à deux entreprises* qui ont violé la loi sur la protection des informations personnelles.

* La première est Neo Pharm, un  exploitant d’un site web de centre commercial en ligne vendant des produits cosmétiques, etc. L’enquête a révélé que le pirate informatique a accédé à la page de l’administrateur Web du centre commercial exploité par Neopharm grâce aux informations du compte de l’administrateur du centre commercial obtenues à l’avance et a volé les informations personnelles des 293 723 membres du centre commercial. En particulier, le pirate informatique a accédé à la page de l’administrateur Web du centre commercial plus de 750 fois sur une période d’environ deux semaines, du 23 août au 5 août, a consulté et téléchargé des informations sur les membres et a envoyé environ 440 000 messages illégaux.

* La seconde est Ilhak Ltd., il s’agit d’un centre commercial qui a a fait l’objet d’une attaque d’insertion SQL par un pirate informatique pendant deux jours à partir du 23 décembre 17, et des informations personnelles ont été divulguées. Le pirate informatique qui a divulgué des informations personnelles a également affiché les informations personnelles de 10 000 personnes sur le tableau d’affichage du centre commercial.

Dans les deux cas,  la PIPC a constaté des lacunes dans la gestion de la sécurité. Par exemple, Neopharm avait négligé la gestion des droits d’accès en n’accordant pas de comptes à chaque gestionnaire d’informations personnelles et en partageant les comptes entre les départements, et qu’elle avait tardé à notifier les utilisateurs dont les informations personnelles avaient fait l’objet d’une fuite

En conséquence, la PIPC a condamné les deux entreprises :
* Neopharm: une amende de 105,17 millions de KRW et une pénalité de 7,2 millions de KRW (soit environ 75 000 euros au total)
* Ilhak: une amende de 15,17 millions de KRW et une pénalité de 7,2 millions de KRW (soit environ 15 000 euros au total)

L’autorité a déclaré que les entreprises qui fournissent des services et traitent des informations personnelles par l’intermédiaire de sites web doivent régulièrement gérer les comptes des gestionnaires d’informations personnelles et vérifier les failles de sécurité lorsqu’elles exploitent des pages d’administrateur web liées aux bases de données des membres, et qu’elles doivent prêter une attention constante aux attaques de vulnérabilité web bien connues, telles que les attaques par injection SQL, et prendre les mesures de sécurité appropriées.

Disponible (en coréen) sur: pipc.go.kr
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

L’Usine digitale

Une faille de sécurité liée aux puces Qualcomm touche des millions de smartphones Android

Le géant américain des semi-conducteurs a annoncé qu’une vulnérabilité critique affectait ses processeurs et qu’elle était activement exploitée par des pirates informatiques. 64 modèles de la firme présentent des failles de sécurité, dont le Snapdragon 8 Gen 1. Qualcomm a depuis publié des correctifs, qui seront efficaces lorsque les équipementiers auront déployé une mise à jour. La faille 0-day, déjà décrite par l’agence américaine de cybersécurité (CISA) et par le NIST, présente un score de sévérité élevé (7,8). Elle est due à une faille “use-after-free”, un problème technique qui se traduit par une mauvaise réinitialisation d’un pointeur suite à une libération de la mémoire. Les pirates informatiques peuvent alors détourner la mémoire pour injecter du code, même s’ils disposent de faibles privilèges.

Disponible sur: usine-digitale.fr

GPDP (autorité italienne)

Superviseurs de la protection de la vie privée du G7 : des déclarations sur l’IA et les mineurs, la circulation des données et la coopération internationale ont été approuvées

La quatrième réunion des autorités de protection des données du G7, coordonnée cette année par l’autorité italienne, s’est achevée aujourd’hui à Rome. La réunion, qui s’est déroulée du 9 au 11 octobre, a rassemblé le Collège de la Garante italienne et les autorités compétentes du Canada, de la France, de l’Allemagne, du Japon, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique, ainsi que le Conseil européen de la protection des données (CEPD) et le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD).

Différents sujets ont été abordés, tous très pertinents et d’actualité, et d’importantes déclarations ont été approuvées, et notamment :

  • L’importance d’adopter des garanties appropriées pour les enfants dans le cadre du développement et de l’utilisation de l’intelligence artificielle, une technologie qui doit être conçue pour assurer leur croissance libre et harmonieuse.  La nécessité d’adopter des politiques d’innovation qui incluent également une éducation numérique adéquate, fondamentale pour l’éducation des mineurs en particulier, a également été soulignée au cours du débat.
  • Le rôle des Autorités dans la régulation de l’IA, qui a été jugé crucial justement pour en assurer la fiabilité. En effet, il a été souligné qu’elles disposent des compétences et de l’indépendance nécessaires pour assurer les garanties indispensables à la gestion d’un phénomène aussi complexe. Il a donc été convenu qu’il serait souhaitable d’exprimer aux gouvernements l’espoir que les autorités de protection des données se voient attribuer un rôle adéquat dans le système global de gouvernance de l’IA. Le suivi de l »évolution de la législation en matière d’IA et le rôle des autorités chargées de la protection des données dans les juridictions concernées est également un point important.
  • La comparaison entre les systèmes juridiques des différents pays sur le thème de la libre circulation des données, qui représente un élément important du développement et du progrès, y compris du progrès économique et social, a également été très utile.

A l’issue de l’événement, les autorités ont convenu de se rencontrer lors du G7 Privacy 2025, qui sera accueilli par l’Autorité canadienne.

Disponible (en italien) sur: gpdp.it
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

L’Usine digitale

Internet Archive victime d’une cyberattaque, les données de 31 millions d’internautes dans la nature

Internet Archive, bibliothèque numérique consacrée à la sauvegarde du contenu d’Internet, a été victime ces derniers jours d’une fuite de données. Le 9 octobre, les internautes consultant le site piraté ont vu apparaître une fenêtre pop-up faisant état d’un incident de sécurité, ajoutant que les données de 31 millions d’utilisateurs étaient référencées sur “Have I Been Pwned”, ce site web permet à chacun de savoir, à partir de son adresse-mail, si des données ont été piratées et leur provenance. Troy Hunt, fondateur de “Have I Been Pwned”, a affirmé qu’un pirate informatique avait partagé la base de données d’identification d’Internet Archive le 1er octobre, sous la forme d’un fichier SQL de 6,4 gigaoctets intitulé “ia_users.sql”. Cette base de données renferme les adresses e-mail et pseudonymes de 31 millions d’utilisateurs, mais aussi certains mots de passe hachés avec l’algorithme Bcrypt. Les pirates disposent aussi des dates de changements de mots de passe.

Disponible sur: usine-digitale.fr

L’Usine digitale

Cybersécurité : Free alerte ses abonnés sur une fuite de données personnelles

L’opérateur Free a envoyé le 2 octobre un e-mail à certains de ses abonnés Freebox, les informant d’une possible fuite de données personnelles. “Nous avons constaté une consultation de vos données personnelles pouvant mener à une perte de confidentialité de certaines de vos informations : nom, prénom, numéro de téléphone, adresse postale”, écrit la filiale du groupe Iliad. Elle affirme toutefois que les mots de passe et coordonnées bancaires ne sont pas concernés par cette fuite de données. L’étendue de la violation de données personnelles n’est pas encore connue, tout comme l’origine de la fuite.

Disponible sur: usine-digitale.fr

UODO (autorité polonaise)

Selon l’autorité polonaise, le responsable du traitement ne peut pas déléguer à un employé le soin de déterminer comment sécuriser les données

En février 2020, un greffier du tribunal de Zgierz a perdu une clé USB non chiffrée contenant les données personnelles de 400 personnes. Il s’agissait de noms, de dates de naissance, d’adresses de résidence ou de séjour, de numéros PESEL, de données sur les revenus et/ou le patrimoine, de numéros de cartes d’identité, de numéros de téléphone, de données sur la santé et de condamnations. Le président du tribunal de district – le responsable du traitement – a signalé cette violation et en a informé les personnes dont les données se trouvaient sur les supports perdus.

Outre quelques reproches concernant le contenu (incomplet) de l’information des personnes concernées, l’UODO a estimé que le responsable du traitement n’avait pas correctement mis en œuvre les garanties techniques et organisationnelles. Selon les procédures en vigueur au tribunal de Zgierz, l’obligation de sécuriser les supports officiels contenant des données à caractère personnel incombait aux utilisateurs (employés) eux-mêmes. Avant cette violation, les employés étaient simplement formés à la protection des données.

Néanmoins, l’autorité polonaise estime qu’une formation unique ne suffit pas, car cela ne garantit pas qu’un employé ne transférera pas de données sur un support non sécurisé. Dans le cas présent, l’employé a protégé les données en transportant une clé USB dans un sac fermant à clé.Elle a ainsi estimé que l’administrateur :

* n’a pas procédé à une analyse de risque appropriée et n’a donc pas pu chercher à minimiser le risque de manière adéquate ;
* s’est limité à des mesures de protection organisationnelles (procédures, formation), sans en vérifier l’efficacité ;
* et n’a pas mis en œuvre de mesures de protection techniques telles que le cryptage ou la vérification des supports.

Conséquence pour le tribunal : une amende de 10 000 PLN, soit un peu moins de 2500 euros.
L’affaire ne s’arrête pas là : le président du tribunal de district de Zgierz a fait appel de cette décision … et a vu ses plaintes être rejetées par les tribunaux des deux instances.

Disponible (en polonais) sur: uodo.gov.pl
Cette courte introduction est susceptible d’avoir été traduite de manière automatisée.

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