Dernières actualités : données personnelles

Numerama – Cyberguerre

Une fuite de données frappe Le Point et une autre Auchan, un demi-million de clients affectés

Auchan piraté

À la liste déjà fort longue d’entreprises françaises victimes de fuites de données, deux noms viennent de s’y ajouter : le magazine Le Point et, surtout, l’enseigne de grande distribution Auchan. L’enseigne de grande distribution a adressé un mail à sa clientèle pour lui signaler une fuite de données. On parle du nom, prénom, mail, adresse postale, numéro de téléphone, date de naissance, et d’informations secondaires (composition du foyer, numéro de la carte de fidélité et montant de la cagnotte).

Disponible sur: numerama.com

L’Usine digitale

Picard victime d’une fuite de données, plusieurs milliers de clients concernés

Après l’annonce d’une cyberattaque chez Free, c’est au tour de Picard d’annoncer avoir été victime d’une fuite de données. Dans un email envoyé à 45 000 clients membres de son programme de fidélité, l’enseigne de surgelés annonce avoir détecté « un accès non autorisé » par un tiers, sans intrusion dans ses systèmes d’information. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a été informée, comme l’exige la législation en vigueur. Cet incident de sécurité a pu entraîner « une perte de confidentialité » des données disponibles sur les comptes de fidélité. Sont concernés les noms, prénoms, date de naissance, adresse mail, adresse postale, numéro de téléphone, numéro de carte de fidélité, bons de réduction/avantages éventuels, historique des commandes, tickets de caisse ainsi que la liste d’achats et les favoris de produits. L’entreprise précise que les données bancaires n’ont pas été touchées.

Disponible sur: usine-digitale.fr

La Quadrature du Net

Briefcam au Ministère de l’Intérieur : selon la Quadrature, le rapport d’inspection tente de noyer le poisson

L’an dernier, le média d’investigation Disclose révélait que depuis des années, en se sachant dans l’illégalité la plus totale, la police nationale avait recouru au logiciel de l’entreprise israélienne Briefcam, qui permet d’automatiser l’analyse des images de vidéosurveillance. Cette solution comporte une option « reconnaissance faciale » qui, d’après Disclose, serait « activement utilisée ». Après avoir tenté d’étouffer l’affaire, le ministère de l’Intérieur a enfin publié le rapport d’inspection commandé à l’époque par Gérald Darmanin pour tenter d’éteindre la polémique. Ce rapport, rédigé par des membres de l’Inspection générale de l’administration, de l’Inspection générale de la police nationale et de l’Inspection de la Gendarmerie nationale, permet d’étayer les révélations de Disclose. Fondé sur la seule bonne foi des forces de l’ordre, il s’apparente toutefois à une tentative choquante de couvrir des faits passibles de sanctions pénales.

Disponible sur: laquadrature.net
Ce résumé est susceptible d’avoir été réalisé de manière automatisée.

L’Usine digitale

Cybersécurité : Schneider Electric victime d’une nouvelle fuite de données

Schneider Electric a annoncé le 4 novembre qu’elle enquêtait sur un “incident de cybersécurité impliquant un accès non autorisé” touchant l’une de ses “plateformes internes de suivi de l’exécution de projets”, a révélé le média spécialisé Bleeping Computer. La société précise que le fonctionnement de ses produits et services n’est pas impacté et qu’elle a mobilisé “immédiatement” une équipe pour répondre à l’incident. Cette déclaration fait suite à un message publié sur X (ex-Twitter) par un acteur malveillant dénommé “Grep”, dans lequel il assurait disposer de privilèges administrateur sur un système interne appartenant à Schneider Electric. Le hacker serait lié au gang de ransomware Hellcat, qui a revendiqué sur le dark web le piratage du serveur Atlassian Jira de la société française.

Disponible sur: usine-digitale.fr

La Quadrature du Net

La Quadrature du Net part à l’ « assaut contre la vidéosurveillance algorithmique dans nos villes »

La question de pérenniser ou non l’expérimentation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) fait actuellement beaucoup de bruit dans le débat public. Si l’on entend principalement les ministres et préfets au niveau national, c’est aussi – et surtout – à l’échelle locale que ces enjeux se cristallisent. Profitant de l’engouement des Jeux Olympiques et du cadre législatif créé à l’occasion de cet évènement, de nombreuses communes tentent de légitimer et normaliser leurs usages de cette technologie, qui restent pourtant totalement illégaux. Ces manœuvres, qui doivent être révélées et dénoncées, constituent aussi pour les habitant⋅es un levier d’action majeur pour faire entendre leurs voix et exiger l’interdiction de la VSA dans nos villes.

Lorsque nous avons lancé notre campagne contre la VSA au printemps dernier, nous l’affirmions haut et fort : ce qui se joue avec la loi sur les Jeux Olympiques est une grande hypocrisie. La vidéosurveillance algorithmique s’est déployée depuis quasiment une dizaine d’années en toute illégalité dans les villes et les collectivités locales, qui ont acheté des logiciels de VSA à des entreprises de surveillance en quête de profit. Marseille, Reims, Vannes ou encore Moirans… nous avons documenté au fil des mois comment les villes se dotaient de ces outils de surveillance en toute illégalité. La loi JO vient donc légitimer une pratique existante en masquant l’étendue de cette réalité. En effet, le périmètre prévu par la loi ne prévoit la détection que de huit types d’analyses d’images. Or, les entreprises de VSA n’ont jamais caché qu’elles savaient déjà faire bien plus : reconnaissance d’émotions, reconnaissance faciale ou encore suivi et identification des personnes au travers d’attributs physiques… Le rôle de la loi JO apparaît alors comme évident : il s’agissait surtout de créer une première étape pour sortir cette technologie de l’illégalité et amorcer un projet plus large de surveillance de l’espace public.

Disponible sur: laquadrature.net

L’Usine digitale

Cybersécurité : Sofinco victime d’une fuite de données, des informations bancaires exposées

Sofinco, filiale du Crédit agricole spécialisée dans les prêts à la consommation, a prévenu certains clients le 16 octobre d’une fuite de données personnelles. Elle affirmait alors avoir détecté une “atteinte à la sécurité de [ses] systèmes informatiques”, avant d’ajouter que certaines données personnelles avaient été exposées. La société, qui compte 11 millions de clients, précise que les données personnelles exfiltrés peuvent comprendre des coordonnées postales et bancaires, mais aussi des copies de pièces d’identité. Elle a par la suite confirmé à Ouest-France que les données avaient été obtenues suite à un incident touchant l’un de ses partenaires, et que la fuite ne concernait qu’une “quantité infime” de clients.

Disponible sur: usine-digitale.fr

L’Usine digitale

Le courtier Meilleurtaux victime d’une cyberattaque, des données sensibles exposées

Meilleurtaux, société française spécialisée dans le courtage en produits financiers, notamment en crédit immobilier et à la consommation, a prévenu le 27 septembre ses clients d’une fuite de données personnelles. “Nous avons détecté une attaque externes sur nos systèmes informatiques à laquelle nous avons mis fin rapidement”, explique le courtier en ligne dans un e-mail. L’entreprise précise que “certaines données personnelles” ont été exposées, à savoir les noms et prénoms des clients, leurs coordonnées postales et téléphoniques, leurs dates et pays de naissance et leur situation familiale. La fuite de données comprend aussi des informations bien plus sensibles, comme le montant des revenus de ses clients et leur situation professionnelle.

Disponible sur: usine-digitale.fr

La Quadrature du Net

Veesion et surveillance en supermarchés : vraie illégalité, faux algorithmes ?

Le vendredi 21 juin, le Conseil d’État a rendu une ordonnance de référé passée presque inaperçue concernant Veesion, la start-up française de surveillance algorithmique des « vols » en supermarchés. Bien qu’il s’agisse d’une procédure toujours en cours (l’affaire doit encore être jugée au fond), la justice administrative a conforté ce que nous soulignons depuis 3 ans : l’illégalité du logiciel conçu par la start-up de surveillance. Concrètement, il s’agit d’installer sur les caméras des supermarchés un algorithme repérant des gestes considérés comme suspects pour détecter les « mauvaises intentions de possibles voleurs à l’étalage ». L’objectif est purement financier : promettre à ses clients (des grandes ou petites surfaces) une réduction de « plus de 60% des pertes liées au vol à l’étalage » et de sauver « 1 à 3% du chiffre d’affaires » qui leur serait subtilisé.

Selon l’association, la récente ordonnance du Conseil d’Etat vient révéler que la CNIL a engagé une procédure contre Veesion en raison de l’illégalité de son logiciel. La CNIL a notamment souhaité en alerter l’ensemble de ses clients en obligeant à afficher dans les magasins concernés une information sur une telle infraction à la loi. Veesion a essayé de faire suspendre en urgence cette procédure et le Conseil d’Etat a rejeté la requête le 21 juin dernier.

Disponible sur: laquadrature.net
Ce résumé est susceptible d’avoir été réalisé de manière automatisée.

La Quadrature du Net

Contre l’empire de la vidéosurveillance algorithmique, La Quadrature du Net contre-attaque

Selon l’association de défense de la vie privée, l’« expérimentation » de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le cadre fixé par la loi « Jeux Olympiques » adoptée l’an dernier n’en est pas une : elle n’est qu’une manœuvre hypocrite destinée à légaliser par petites touches une infrastructure policière déjà massivement déployée en France. Pour contrer cette stratégie, La Quadrature du Net lance aujourd’hui une campagne visant à nourrir l’opposition populaire à la VSA, une technologie basée sur des techniques d’« Intelligence Artificielle » qui s’assimile à un contrôle constant et automatisé des espaces publics, et qui marque un tournant historique dans la surveillance d’État. Une plainte a également été déposée devant la CNIL afin de dénoncer l’hypocrisie des promoteurs de la VSA (en particulier le projet mis en œuvre par la SNCF) et pointer l’incurie de l’autorité de protection des données personnelles.

Disponible sur: laquadrature.net

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